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Des jeunes de Bambao sensibilisés sur le dialogue national

Des jeunes de Bambao sensibilisés sur le dialogue national

Politique | -

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“Le dialogue national se tiendra avec ou sans la participation de l’opposition plus précisément le parti Juwa. Mais cela ne veut pas dire que ce seront seulement les partis de la mouvance présidentielle qui y participeront”. Telle est la déclaration faite par de Maoulida Mhadjiri, adjoint maire de Bambao ya Mbwani.

 

Des jeunes cadres de Bambao qui soutiennent la politique du président Azali Assoumani, appartenant au mouvement “la nouvelle force de Bambao”, ont organisé une rencontre avec la presse vendredi en fin de journée à Bweni ya Bambao. Objectif : sensibiliser les jeunes de la région sur la tenue du dialogue national, selon Mohamed Misbahou.


Maoulida Mhadjiri, adjoint maire de Bambao ya Mbwani, s’est félicité du “soutien qu’apporte le président de la République à la jeunesse de Bambao surtout avec la nomination de leur jeune frère Daniel Ali Bandar au poste de directeur de cabinet”. Il expliquera que cette nomination est “une marque de reconnaissance du chef de l’Etat à l’égard de la jeunesse de Bambao”.


Abondant dans le même sens, Zakaria Moussa informera que “nous soutiendrons l’initiative du dialogue et toute autre personne qui voudra bien contribuer à sa réussite”. Le jeune a sollicité une campagne de sensibilisation pour que la jeunesse puisse mesurer l’intérêt du dialogue.


Il rappellera qu’en 2002, pour mettre en œuvre sa vision, Azali Assoumani a pris à ses côtés leur frère Said Ali Said Chayhane, avec qui, main dans la main continue encore aujourd’hui, vingt ans après, à accompagner le chef de l’Etat dans sa politique de redressement du pays.


Maoulida Mhadjiri fera savoir que “le dialogue national se tiendra avec ou sans la participation les partis de l’opposition plus précisément du parti Juwa”. Mais cela ne veut pas dire que ce seront seulement les partis de la mouvance présidentielle qui y participeront. Car d’autres partis vont annoncer très prochainement leur participation”, a-t-il précisé.


Fahad Ali Moindjié a, de son côté, fait savoir que la déclaration de Maoulida Mhadjiri “ne doit pas être assimilée à une menace”, précisant que le Juwa et la Crc ont eu à composer ensemble notamment lors du deuxième tour de l’élection présidentielle de 2016. Et que “s’il le faut, on sera à nouveau ensemble très prochainement. C’est comme ça en politique”, lança-t-il.

Adabi Soilihi Natidja

 

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