Les ateliers de réflexion sur les trois dernières thématiques du dialogue inter comoriens reprennent ce mercredi 9 mars. Cette séance intervient quatre jours après la clôture des travaux de groupes lancés officiellement par le chef de l’Etat le 28 février dernier. Elle a pour but de poursuivre la réflexion non seulement sur les différentes thématiques ayant fait l’objet de la première étape des débats. Mais aussi sur les trois thématiques restantes.Le coordinateur du dialogue a soutenu “qu’elles sont d’une importance capitale, nous ne pouvons pas ne pas en tenir compte”. Les thématiques en question vont ainsi s’ajouter à celles déjà étudiées et examinées du 1er au 4 mars. Il y a “la diaspora”, “la gouvernance locale” et “le dialogue public-privé : comment réduire la dépendance de l’extérieur”.
La dernière étape de la première phase
Cette deuxième séquence des débats est la dernière étape de la première phase du Dialogue inter-comoriens dont les travaux seront officiellement bouclés le 20 mars prochain avant la deuxième phase prévue après le ramadhwani.Selon Mohamed Toihiri, des experts sont en train d’étudier ces différentes thématiques, mais leurs réflexions seront poussées au cours des travaux de groupes qui vont avoir lieu du 9 au 12 mars. “Nous avons décidé de reprendre les travaux en ateliers afin de pouvoir intégrer les conclusions de ces thématiques dans les plénières qui vont avoir lieu le 14 et 15 mars prochain”, a-t-il souligné. Au sujet de la thématique dialogue public-privé : comment réduire la dépendance de l’extérieur, “cette question envisage de lancer les réflexions sur la production locale au lieu de se focaliser sur les questions de réduction des coûts d’importation et de réduction des taxes douanières”, a laissé entendre un des participants aux ateliers.
Rappelons que ce dialogue inter comoriens a démarré le lundi 28 février à l’issue d’une cérémonie officielle organisée en présence du chef de l’Etat, Azali Assoumani. Les participants et les experts se sont retrouvés au Palais du peuple de Hamramba du 1er au 4 mars pour des travaux de groupes. Durant ces quatre jours, les membres se sont penchés sur sept thématiques notamment “les textes législatifs et règlementaires en lien avec les échéances électorales de 2024, la réforme de la Ceni, la révision du découpage électoral, la loi sur les parties politiques et place et rôle de l’opposition dans la gestion du pays”.