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Dialogue inter-comoriens I Mise en place des groupes de travail thématiques

Dialogue inter-comoriens I Mise en place des groupes de travail thématiques

Politique | -

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Comme annoncé, les travaux basés sur les sept thématiques qui vont faire l’objet des ateliers du Dialogue national, ont débuté hier. Cette première journée était spécialement dédiée “aux présentations, aux votes des présidents et aux rapporteurs des groupes (sept, conformément au nombre de thématiques). Par ailleurs, les consultants ont souligné que certaines thématiques mobilisaient beaucoup de monde que d’autres, ce qui crée un “déséquilibre des participants”.

 

Les travaux de la première phase du Dialogue national ont débuté, hier, à l’Assemblée nationale. Comme promis, sept axes thématiques ont animé les échanges “préalables pour l’heure”. Et, à partir d’aujourd’hui jusqu’au 4 janvier, participants et consultants entreront dans le vif du sujet. Pour cette première journée, “les sept thématiques ont débouché sur sept groupes qui se sont livrés à l’exercice du brise-glace, c’est-à-dire les présentations”, a fait savoir le coordinateur adjoint du Dialogue national, Dr El-Sadate Saïd Omar.


Ce dernier ajoutera que, passé cette phase, les participants des différents groupes ont procédé “aux votes des présidents et des rapporteurs”. Ces derniers seront les véritables meneurs des travaux de leurs différents groupes bien que, chacun d’entre eux dispose d’un consultant qui fera, seulement, “office de modérateur”, a déclaré Dr Abderemane Soilihi Djae, consultant des thématiques de la réforme de la Ceni et la mise en application de la loi sur les partis politiques.


S’agissant des horaires des travaux, ils débuteront, quotidiennement, “de 8h30 pour s’arrêter à 14h30, heure à laquelle les groupes procéderont à la restitution des travaux du jour”, devait préciser Dr El-Sadate Saïd Omar. Par ailleurs, ce dernier a fait savoir que les deux axes thématiques à savoir “La Gouvernance locale” et “Le Dialogue public-privé”, sont retenus pour la deuxième phase du Dialogue qui devrait avoir lieu “après le ramadhwani”. “Conformément à la volonté du chef de l’Etat Azali Assoumani, nous travaillerons sur les thématiques qui présentent une certaine urgence, d’où émane la sélection des sept premiers thématiques”, devait-il se justifier.


Eparpillés dans trois salles différentes, les groupes ont, dans leurs répartitions, surpris les consultants. Dr Abderemane Soilihi Djae avance que “des groupes comme la réforme de la Ceni ou encore le découpage électoral, rassemblent beaucoup de monde, à l’inverse des groupes comme la place de l’opposition dans la gestion du pays ou encore le non-respect des textes législatifs”.

Un déséquilibre des participants

La faible participation de ce dernier axe thématique étonne plus d’un car les organisateurs l’assurent, durant les différentes consultations effectuées sur l’ensemble du territoire national, “le non-respect des textes législatifs était le thème le plus dénoncé”. Pour se préparer au préalable avant d’arriver sur les lieux des travaux, les différents groupes ont opté pour la voie de la technologie, en créant des groupes WhatsApp par lesquels “passeront toutes les informations”.

Pour le choix des axes thématiques, ils seraient, selon Abderemane Soilihi Djae, le reflet du pays, et non des mots extraits au hasard du dictionnaire. Bien que certains d’entre eux aient un penchant politique, Dr El-Sadate Saïd Omar appelle la population à voir “au-delà des querelles politiques”, et se concentrer sur “l’intérêt national que présente le Dialogue”.

Housni Hassani

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