Le porte-parole du gouvernement, Houmed M’saidie, a convié la presse jeudi dernier dans son bureau pour faire un tour d’horizon sur l’actualité du pays. Sans détour, il a pointé du doigt des responsables politiques de l’opposition de vouloir tramer des intrigues secrètes, faisant allusion à l’histoire rocambolesque dans certains pays africains. «Qu’ils sachent que leurs manigances n’aboutiront à rien. Qu’ils sachent que nous savons déjà leurs intentions à partir d’eux-mêmes. Ils veulent nous ramener des situations qui se sont déroulées dans certains pays.

Les coups d’Etat et les assassinats déroulés ailleurs n’ont pas de place dans notre pays», martèle-t-il avant de rappeler que là où se sont produites ces pratiques, c’est l’armée qui règne et non des partis de l’opposition.Houmed M’saidie a ensuite regretté les propos tenus, ces derniers temps, par des responsables politiques manifestant un degré de méfiance dans le cadre de l’annonce du dialogue prôné par le Chef de l’Etat.assises nationales», a-t-il rajouté.

Une demande de l’opposition

Il a sollicité les partis de l’opposition à s’impliquer dans l’organisation du dialogue afin qu’ils puissent proposer certains points jugés importants à débattre lors du dialogue. «Il est regrettable d’affirmer qu’on sera roulé dans la farine en politique par un politicien comme eux. Azali Assoumani est un homme qui aime les débats contradictoires durant les discussions. La lettre du chef de l’Etat n’est autre qu’un appel à venir proposer les points saillants du dialogue et de son organisation», a-t-il insisté.

Houmed M’saidie a, par ailleurs, félicité les partis politiques de l’opposition qui se sont montrés prêts à prendre part au dialogue. «C’est une occasion de mettre les points sur les « i » afin de faire en sorte que tout résultat électoral soit satisfaisant aux yeux de tout le monde. C’est le moment de placer les garde-fous. Il serait incompréhensible de voir l’opposition faire la même chose que lors des Assises. Le porte-parole du gouvernement s’est enfin montré compréhensif sur l’idée d’avoir des conditions à poser préalablement ou de vouloir ajouter d’autres sujets à débattre lors du dialogue.

«Leurs conditions et points peuvent être discutés mais ils doivent d’abord manifester la volonté d’y participer. Certains responsables de l’opposition disent que l’Union africaine s’est rendue dans notre pays à leur demande. L’opposition n’a aucune raison de ne pas participer au dialogue. Et pourquoi ce refus catégorique de la part de l’opposition», s’est-il interrogé.