Des cadres de la région de Nguwengwe (Badjini-ouest) ont appelé, le mardi dernier, les partis et mouvements de l’opposition «à prendre de la hauteur» en s’inscrivant dans une dynamique républicaine dans la recherche des solutions aux problèmes du pays. Une réunion d’échanges axée sur le dialogue national a été organisée à l’initiative du député de la région, Ali Said Bakary.
«En démocratie, tout n’est pas permis. Il faut du recul. Le pays a besoin de tout le monde pour aller de l’avant. Le président a eu cette initiative de nous rassembler pour discuter ensemble des sujets qui intéressent la nation entière, je crois que nous devons saisir cette chance», a soutenu le député Ali Said Bakary qui se dit convaincu que «le dialogue sera inclusif, sincère et bénéfique pour le pays».
«Le dialogue sera… bénéfique pour le pays»
Le parlementaire est revenu sur l’un des pires moments de l’histoire politique du pays, à savoir la crise séparatiste (1997-2001), à l’issue de laquelle, l’actuel chef de l’Etat a su convaincre toutes les couches du pays à privilégier les intérêts sacrés du pays avant d’aboutir à la signature de l’Accord-cadre pour la réconciliation aux Comores.
«Le président Azali a su gérer la crise séparatiste pour ramener les protagonistes à la table des négociations. Comme étant au pouvoir à l’époque, le président Azali, par souci de consolidation de l’unité de la nation, a organisé des élections des gouverneurs, des députés et du président. Il ne les a pas gagnées. Et il a quitté le pouvoir en bon démocrate», a expliqué le député Ali Said Bakary, louant «les efforts de consolidation de la paix et de promotion du développement dans le pays».
Le député n’a pas manqué de rappeler «les 10 ans au cours desquels le président Azali s’est comporté en bon responsable en refusant de céder à toute acte qui nuirait à la paix à la stabilité» du pays. «Il nous faut une opposition constructive. Une opposition qui fera la fierté du pays. Durant toutes ces années dans l’opposition, le président Azali n’a jamais poussé des jeunes à brûler des pneus ou faire quoi que ce soit qui puisse rompre le pacte moral de la paix», a expliqué Ali Said Bakary.
Les participants à cette rencontre dont l’actuel directeur général de la Sonelec, Soilihi Mohamed Djounaid, et le directeur général du Fonds routier (Fr), M’madi Kapachia, ont réitéré leur soutien au chef de l’Etat, Azali Assoumani. «Nous saluons l’initiative du président mais aussi l’engagement des notables en faveur de ce dialogue nationale», a souligné Soilihi Mohamed Djounaid.
Pour le directeur des fonds routier, M’madi Kapachia, «cette initiative est une aubaine pour les jeunes raison pour laquelle il lance un appel vibrant à toutes les forces vives de la nation pour un sursaut républicain à ce dialogue national». Les participants à cette rencontre ont annoncé «une réunion élargie avec tous les cadres de la mouvance présidentielle de Nguwengwe» pour préparer un débat avec d’autres cadres de l’opposition dans les prochains jours.
A.S Kemba
