Des ténors notabilité de Mbadjini se sont réunis dimanche à Fumbuni, chef-lieu de la région, pour réagir sur trois points, à savoir le dialogue national, la vaccination anti-Covid et la consolidation de la paix dans le pays. En présence de plusieurs autorités de la région, notamment le délégué à la présidence chargé de la Défense, Youssoufa Mohamed Ali, le ministre de l’Energie, Ali Ibouroi, plusieurs orateurs ont tenu à remercier le président de la République pour avoir eu l’idée de rassembler les Comoriens autour d’une table pour discuter de l’avenir politique du pays.

A l’occasion, Mistoihi Soilihi a exprimé sa gratitude à l’égard du chef de l’Etat pour les réalisations effectuées dans la région de Mbadjini, mais également pour les chantiers en cours dans la région. “Je tiens à rassurer le président que nous sommes derrière lui et sa vision politique de l’émergence à l’horizon 2030, mais aussi l’idée du dialogue national”, a-t-il déclaré, mentionnant le projet de l’énergie solaire installé à Fumbuni, et celui de la route qui va démarrer bientôt.

La notabilité adhère à cette idée

Concernant le dialogue national, l’ancien préfet de Mbadjini-Ouest, Saïd Djae, a confirmé que “la notabilité de la grande région de Ngazidja adhère à cette idée”. Il saisira l’occasion pour saluer “les efforts consentis” par le gouvernement pour lutter contre la pandémie de Covid-19. “Plusieurs pays développés n’ont pas pu mettre en place les mesures adéquates contrairement à notre petit pays où les autorités compétentes ont su sensibiliser la population quant aux mesures mises en place dans le cadre de la lutte contre la maladie”, a-t-il rappelé, appelant la population à répondre encore plus à l’appel des autorités pour se vacciner pour “atteindre l’immunité collective souhaitée”.

L’ancien préfet a également appelle les habitants de la région de Mbadjini à promouvoir la paix. “Si le président de la République clame toujours la paix, partout il se trouve et à chaque fois qu’il s’adresse à la nation, c’est parce que celle-ci reste la plus grande richesse du monde. Plusieurs pays riches sont actuellement au bord du précipice, car il n’y a pas de paix”, a-t-il rappelé. Une idée que Saïd Alhadhur a encouragée.

Ce dernier a d’ailleurs appelé les 44 localités de la région à veiller sur la paix. “Non aux conflits inter-villageois dans la région et dans le pays entier”, a-t-il lancé, conseillant les leaders politiques de la région à s’entendre également pour le bien du pays en général et de la région en particulier. S’adressant à l’opposition, Hadji Mistoihi a, pour sa part, appelé l’opposition à faire preuve de maturité, d’abnégation et d’indulgence. “Vous devrez ranger de côté vos divergences et vous asseoir ensemble pour le développement du pays. C’est ainsi que vous pouvez échanger, proposer et critiquer librement”, a conseillé le notable dont les propos seront appuyés par Jeannette Youssouf.

“Azali est le premier démocrate de ce pays”

Cette représentante de la diaspora pro-pouvoir a tenu à remercier les initiateurs de cette rencontre avant de conscientiser “la population à se réjouir des efforts déployés et les avancées constatées depuis la venue du président Azali au pouvoir”.Clôturant la réunion, le grand notable Mze Mouigni Abdallah a, lui aussi, appelé l’opposition à prendre part au dialogue national pour exposer leurs points de vue. “Le dialogue est une tribune offerte à tout le monde pour engager un travail d’introspection pour l’avenir du pays”, a-t-il souligné.

Pour le notable, le dialogue national est “une vrai solution pour discuter de tout et renforcer les acquis démocratiques” et que toutes les tendances doivent apporter leurs solutions pour aller de l’avant. “Pour moi, Azali est le premier démocrate de ce pays. Il était président, il a perdu une fois les élections législatives et il a accepté, puis une deuxième fois, il a perdu les élections présidentielles en 2006, il a encore accepté, il a quitté le pouvoir. En 2016, il est élu, il vient de gagner les élections en 2019, alors pourquoi l’opposition, cette fois, ne veut-elle pas accepter sa victoire aujourd’hui qu’il (le président Azali, ndlr) a gagné ?”, s’est-il interrogé, insistant que la notabilité érigera un mur contre tout ce qui nuira à la paix et la stabilité du pays.