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Dialogue national I Les acteurs invités à arrêter l’ordre du jour définitif

Dialogue national I Les acteurs invités à arrêter l’ordre du jour définitif

Politique | -

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Après s’être entretenu avec la délégation de l’Union africaine, le chef de l’Etat a déclaré à la presse, retenir toutes les doléances posées pour la tenue du dialogue national inter-comorien. Le chef de l’Etat a fait savoir que les acteurs impliqués peuvent se retrouver pour affiner les propositions faites et entériner un ordre du jour définitif.

 

Le président de la République a reçu, hier dans la matinée, au palais de Beit-Salam, la délégation de l’Union africaine, conduite par le commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité, Bankole Adoye. Les émissaires ont présenté à Azali Assoumani le rapport des rencontres avec les parties concernées au dialogue national.


Le chef de l’Etat a déclaré à la presse qu’il s’agissait d’une rencontre «normale», et que, par rapport, à ce qui lui a été dit, tout le monde est d’accord pour le «dialogue national», «mais avec des conditions». Azali Assoumani annonce avoir pris en compte des propositions faites car «aucune proposition n’est à rejeter». Il a souligné que la porte est ouverte et «qu’il y a donc d’autres points à rajouter à l’ordre du jour.


Le président a fait savoir que «maintenant, le rôle revient au coordinateur du dialogue de se mettre en contact avec ceux qui veulent participer à ce dialogue. Et qu’ils donnent leur propositions à rajouter» et qu’»à partir de là, on va s’asseoir pour faire le chronogramme de ce qu’on va faire et comment ce sera fait».


Le président dit avoir pris en compte les conditions posées pour la tenue du dialogue. Interrogé sur le cas «des prisonniers politiques» le président Azali Assoumani a souligné qu’il n’y a pas de «prisonniers politiques». Car «le médecin qui tue devient alors criminel», a-t-il soutenu en ajoutant que ces gens-là, sont poursuivis pour des «actes criminels qu’ils ont cautionnés». Il y a des actes qui ne se discutent pas», a déclaré le chef de l’Etat.


Dans ce même contexte, interrogé sur «l’appel à une élection présidentielle anticipée» faite par le parti Ukumbozi, (lire notre édition d’hier), Azali Assoumani a déclaré qu’ils devront attendre jusqu’en 2024. «On ne peut pas organiser des élections tous les deux ans. Sinon, quand pourra-t-on travailler et penser au développement ?, s’est-il demandé en guise de réponse. Le président de la République a souligné qu’il s’agit d’un dialogue inter-comorien. Et personne ne viendra résoudre nos problèmes à notre place. «S’il ya des erreurs, nous devons les corriger nous-même», conclut le président.

Adabi Soilihi Natidja

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