Le décret portant création, organisation et fonctionnement de la coordination du dialogue national inter-comorien (Cnd) a finalement vu le jour. Cette Cnd est désormais rendue officielle à l’issue de ce décret N°21-130/Pr du chef de l’Etat signé et rendu publique depuis ce le mardi 23 novembre.
Mise en place dans le but de conduire selon une méthode participative consultative, participative et inclusive, cette coordination a pour but, selon le décret cité, de formuler des propositions consensuelles et toutes autres sur les différentes thématiques retenues.
Elle a également pour but de “piloter, coordonner et superviser l’ensemble du processus la préparation et l’organisation du dialogue national”. Cette Cnd est dotée aussi de la mission de sensibilisation “par tous les moyens appropriés de la population et d’assurer la participation des parties prenantes, de mettre à la disposition des participants la documentation nécessaire et diriger et coordonner les travaux”.
La Cdn sera dirigée par un coordinateur nommé par décret depuis le 11 septembre dernier et choisi parmi les hauts commis de l’Etat. Selon le décret, la Cdn sera composée de 9 membres, à savoir trois experts juristes dont une femme, un chargé de communication et de cinq experts nationaux spécialisés en science politique, économie, environnement, développement local ou sociologie.
Neuf membres dont trois experts juristes
Pour bien mener sa mission, la coordination désigne parmi ses membres, un coordinateur adjoint, un secrétaire général, un porte-parole, un trésorier et un chargé de mission. Elle peut aussi “s’adjoindre en cas de besoin de toute personne dont la participation est jugée utile, y compris des experts internationaux issus des partenaires au développement”, a mentionné ce décret.
La coordination du dialogue national a pour but “de créer les conditions propices au climat d’apaisement en vue du développement socio-économique du pays”. En dehors de cet objectif, le dialogue national inter comorien a également pour objet de consolider l’unité, la paix et la stabilité. Il vise ainsi à “faciliter les consultations à large base, renforcer la cohésion nationale axée sur l’inclusion et la gouvernance inclusive”.
“Faciliter le dialogue politique au plus haut niveau d’engagement et d’intérêt national, et à favoriser un débat politique constructif, positif et responsable, profitable au pays”, tels sont les points visés par le dialogue. Ce dialogue servira entre autre à “faciliter le dialogue avec les partenaires au développement, à améliorer le niveau de prise de conscience et de l’engagement de divers acteurs concernés et aussi dégager un consensus pour une vie politique nationale apaisée”, lit-on dans le décret.