L’ancien délégué à l’Urbanisme, Youssouf Soidiki a convié la presse vendredi dernier au restaurant le Comoco à Moroni pour dévoiler sa position par rapport au débat sur le dialogue national. «Chacun de nous devrait renouveler sa confiance à cette initiative et l’encourager pour l’intérêt du pays. Car rien ne peut se faire dans aucune société sans le dialogue. Plusieurs responsables politiques du pays mesurent l’urgence dudit dialogue. Mais leurs inquiétudes reposèrent sur les garanties de ses thématiques et ses modalités d’organisation», a-t-il déclaré.

Le conférencier a fait savoir que le chef de l’Etat, Azali Assoumani, a déjà indiqué certaines thématiques qui seraient à l’ordre du jour de ce rendez-vous, dans son discours à l’occasion du nouvel an de l’hégire.

La révision des listes électorales, la réforme de la commission électorale nationale indépendante et les commissions insulaires, entre autre, sont considérés comme des aspects qui peuvent faire partie de l’ordre du jour du dialogue. Le chef de l’Etat s’est félicité des déclarations qui vont dans le sens de l’apaisement et qui permettront la tenue du dialogue dans de meilleures conditions. «Je suis entièrement convaincu que le président s’engage pour le bien-être de nous tous et pour l’intérêt soutenu d’accélérer le développement de notre pays», dit-il.

Remettant en cause la politique de la chaise vide, le conférencier a salué les initiatives des patriotes, notamment celle de feu Ali Bazi Selim, sur les Assises nationales, car le dialogue est la source de tout processus de progrès. «Chacun doit apporter sa contribution afin que ce dialogue projeté par le chef de l’Etat soit une réalité», a souligné ce délégué à l’Urbanisme.

Hamidou Ali