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Dialogue social I Renforcement des capacités sur les techniques de négociations

Dialogue social I Renforcement des capacités sur les techniques de négociations

Politique | -   Mariata Moussa

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Durant quatre jours, les participants, venus des quatre coins du territoire, vont renforcer leurs capacités sur les fondamentaux du dialogue social et les techniques de négociation collective.

 

Un atelier de formation sur «le dialogue social et la négociation collective» est ouvert hier à l’hôtel Le Retaj à Moroni. Prévu pour durer quatre jours, cet atelier tripartite réunit le gouvernement, les employeurs et les travailleurs. Cette rencontre de formation et d’échanges est organisée par le ministère de l’Emploi en collaboration avec le mouvement des entrepreneurs comoriens (Modec), le bureau international du travail (Bit) et la Confédération des travailleurs et travailleuse comoriens (Ctc). Les participants venus des quatre coins du territoire vont renforcer leurs capacités sur les fondamentaux du dialogue social et les techniques de négociation collective.


Sur ces fondamentaux, le secrétaire général de la Ctc, Salim Souleymane a rappelé la réunion de trois éléments importants pour instaurer un dialogue tripartite. Il s’agit du gouvernement, des employeurs et des travailleurs. Avant d’expliquer le rôle primordial du gouvernement dans le dialogue tripartite, le patron de la Ctc a rappelé que le gouvernement est «le catalyseur entre les employeurs et les travailleurs».

 

Selon-lui au regard de son importance, «quand le gouvernement est employeur, il doit se soumettre à la logique qui veut qu’en tant qu’employeur pour participer à ce dialogue pour échanger et éviter les conflits sociaux. Car quand il y a un conflit social, il n’y a pas de production dans les entreprises qu’elles soient publiques ou privées». Pour la Ctc, au «regard du temps, il est de nature que chacun d’entre nous travaille pour qu’il y ait productivité dans les entreprises ainsi que production des entre prises».

Le gouvernement, les employeurs et les travailleurs

Au sujet du renforcement de capacités, cet atelier a aussi pour objet de faire la promotion du dialogue social et le travail décent. Lors de la cérémonie d’ouverture des travaux, la secrétaire générale du ministère du travail, Zahariat Said Ahmed a tenu a rappeler dans son allocution, l’importance des techniques de résolution des conflits, car elles sont «la solution efficace pour résoudre nos problèmes quotidiens».

 

Pour soutenir son argumentation sur l’importance su dialogue social, la secrétaire générale a ajouté au cours de son intervention qu’il «permet d’encourager la formulation des consensus entre les principaux acteurs du monde du travail. Il fait la promotion d’une bonne gouvernance, favorise la paix et la stabilité sociale et contribue à la croissance économique».

 


A l’issue de ces quatre jours de réflexion, les participants vont dégager les outils et les éléments à prendre en compte pour «la promotion d’un dialogue social en milieu professionnel et auront les capacités nécessaires pour formuler des propositions consensuelles à la hauteur des enjeux et des défis», selon les organisateurs. Pour la Ctc, cet atelier est le résultat de plusieurs années de travail pour instaurer la paix sociale dans le pays.

 

Salim Souleymane estime que le dialogue social ne peut être rendu possible sans la mobilisation des trois parties et surtout leur capacité à comprendre et à avoir la même lecture sur ces notions de «paix sociale» et «dialogue social» dans le pays. «Il faut que chacun et chacune d’entre nous se donne la volonté d’aller vers l’autre et surtout le dialogue social tripartite».

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