Le Secrétaire d’Etat chargé de la Coopération auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Djoumoi Saïd Abdallah, a tenu un bref point de presse, hier à son bureau, pour revenir sur le discours prononcé par le chef de l’Etat à la 73ème session de l’Assemblée générale des Nations-unies. Il axera son intervention sur la demande du chef de l’Etat de voir les Nations-unies impliquer davantage toutes ses nations membres, notamment des Etats africains à disposer d’un droit de veto. Des réformes qui permettraient à d’autres nations d’émerger au sein de la grande famille planétaire et casser ainsi le monopole qui existe. Djoumoi Saïd Abdallah a également énuméré les menaces qui pèsent sur la planète, citant des domaines comme la santé, le climat, les finances ou encore la politique.

A l’en croire, le président de la République a exhorté la communauté internationale à dépasser le stade des discours et à agir pour lutter contre les conflits qui sévissent actuellement dans le monde. Il citera en exemple les crises en Syrie, en Birmanie, au Yémen ou encore en Palestine. «Le président a aussi salué les efforts que déploie le Maroc pour le Sahraoui. Le chef de l’Etat a aussi appelé la communauté internationale à éviter l’amalgame entre Islam et terrorisme», explique en substance le Secrétaire d’Etat. En matière de politique nationale, «Azali Assoumani a évoqué les assises nationales du mois de février et remercié, pour l’occasion, les participants à ce dialogue national», souligne le conférencier.

Pour lui, il ne faut pas banaliser les efforts et le sacrifice du chef de l’Etat d’écourter son mandat. «Il a priorisé les intérêts de la nation en agissant de la sorte. C’est pour l’intérêt du pays que le chef de l’Etat a écourté son mandat. Il a voulu mettre en pratique la volonté du peuple comorien et les conclusions issues des assises nationales», s’y est-il attardé. Sur la question de l’île comorienne de Mayotte «le président a appelé à l’apaisement. Il est aussi revenu sur la situation des enfants de Comoriens des autres îles qui sont aujourd’hui livrés à eux-mêmes à Mayotte». Enfin, Djoumoi Saïd Abdallah, tire la sonnette d’alarme sur les pratiques qui ont lieu sur les réseaux sociaux où des utilisateurs n’hésitent pas à usurper l’identité de certaines autorités pour se faire passer pour elles.