La commission électorale nationale indépendante (Ceni) a procédé, du 2 au 26 septembre 2019, à une révision exceptionnelle des listes électorales. L’opération entrait dans le cadre du processus de l’organisation des élections des représentants de la nation et des conseillers communaux, prévues les 19 janvier et 23 février 2020. Le ministre de l’Intérieur chargé des élections, Mohamed Daoudou, a rendu public, par arrêté N°19-119, le nombre définitif des électeurs au niveau du territoire national, appelés à voter leurs représentants nationaux et communaux. Il a également arrêté le nombre définitif des bureaux de vote dans l’ensemble du pays. Par rapport à la dernière révision électorale, qui a eu lieu courant 2017, à l’approche des présidentielles et gubernatoriales des îles autonomes, qui ont lieu les mois de mars et avril derniers, le fichier électoral est arrêté à 318.432 électeurs, contre 308.311, soit une augmentation de plus de 10.000 nouveaux électeurs enrôlés.
747 bureaux de vote
D’après les chiffres officiels, on note 170.457 électeurs au niveau de Ngazidja contre 163.242, soit une augmentation de plus de 7.000 nouveaux électeurs, 125.668 à Ndzuani contre 123.925, soit 1743 électeurs enrôlés, et 22.307 à Mwali contre 21.144, l’équivalent 1.163 nouveau électeurs. A travers ce même arrêté, le ministre de l’Intérieur a fixé le nombre des bureaux de vote à 747 bureaux sur l’étendue du territoire national. Ce chiffre est reparti entre 421 bureaux de vote à Ngazidja, 274 à Ndzuani et 52 à Mwali. A souligner que par décret N°19-114/PR, le président de la République a convoqué le corps électoral pour des élections des représentants de la nation et des conseillers communaux, les 19 janvier et 23 février 2020.
Avoir 25 ans le jour du dépôt de candidature
Dans une ordonnance N°19-002/PR, le président de l’Union des Comores a fixé les conditions à remplir pour être candidat aux prochaines échéances électorales. Le candidat aux prochaines échéances législatives doit être de nationalité comorienne, jouir de ses droits civiques et politiques, de ses facultés intellectuelles et mentales, et être âgé de 25 ans au moins le jour du dépôt de sa candidature. Le candidat doit avoir résidé dans le pays, six mois avant la date des élections, être inscrit sur les listes électorales, savoir lire et écrire parfaitement le Shikomori, le français ou l’arabe et déposer entre les mains du trésorier payeur général, une caution fixée à cinq cent mille francs. La déclaration de candidature doit comporter un certificat de nationalité comorienne, un bulletin N°3 du casier judiciaire, un certificat médical attestant que le candidat jouit de ses facultés intellectuelles et mentales et un extrait d’acte de naissance. La déclaration doit également être composée d’un certificat de résidence, délivré par l’officier d’état civil compétant, fournir une preuve qu’il figure sur les listes électorales, un curriculum vitae et le récépissé du dépôt de cautionnement.
