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Débat de haut niveau à New-York I Azali Assoumani pour un axe stratégique Onu-Ua contre le terrorisme international

Débat de haut niveau à New-York I Azali Assoumani pour un axe stratégique Onu-Ua contre le terrorisme international

Politique | -   Chamsoudine Said Mhadji

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«La lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent», tel a été le thème principal abordé lors du débat de haut niveau du Conseil de sécurité des Nations-Unies organisé à New York, le 28 mars 2023. Le président de l’Union des Comores et président en exercice de l’Union africaine, Azali Assoumani a exhorté le Conseil de Sécurité à renforcer la collaboration Onu-Union africaine, dans la lutte contre le terrorisme

 

Le chef de l’Etat et président en exercice de l’Union africaine, Azali Assoumani a pris part au débat de haut niveau du Conseil de Sécurité des Nations-Unies sur le phénomène du terrorisme international qui a eu lieu le mardi 28 mars dernier à New York. La séance a été présidée par le président mozambicain, Filipe Yacinto Nyusi dont le pays assure la présidence du Conseil de Sécurité au mois de mars. Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, et le président de la Commission de l’Ua, Moussa Faki Mahamat étaient présents à ce débat qui avait retenu comme thématique «la lutte contre le terrorisme et la prévention de l’extrémisme violent propice au terrorisme en renforçant la coopération entre l’Onu et les organisations et mécanismes régionaux». 


Dans son intervention, le président Azali Assoumani a d’abord montré que «c’est à partir de la crise libyenne de 2011, que le terrorisme a véritablement explosé en Afrique». Devant l’assistance, le président de l’Union des Comores et de l’Ua a également ajouté que «cette crise libyenne a, en effet, favorisé l’arrivée au Sahel de milliers de combattants et de mercenaires étrangers. Elle a provoqué l’implantation d’organisations terroristes en Afrique, et a occasionné la circulation incontrôlée des armes». Au sujet de sa mission au niveau de l’organisation panafricaine, Azali Assoumani a ajouté : «je ne ménagerai alors aucun effort pour que, la Feuille de route de l’Union africaine que j’ai l’honneur de superviser, depuis le mois de février dernier, sur les mesures pratiques à mettre en œuvre, pour Faire taire les armes en Afrique, à l’horizon 2030, devienne une réalité».

Les défis de la sécurité en Afrique

Au cours du débat, Azali Assoumani a insisté sur la question de la sécurité en Afrique tout en soulignant que «les défis sécuritaires en cours qui compromettent grandement notre quête de développement durable appellent à des efforts soutenus et renouvelés, au sein des cadres régionaux et continentaux pertinents, dans un élan collectif, en faveur de la paix, la sécurité et la stabilité dans le continent». Devant ce panel de haut niveau, le locataire de Beit-Salam a mis en avant la question de la prévention pour réduire l’expansion du terrorisme.


De son avis, «l’un des facteurs qui contribuent à la poursuite de l’expansion du terrorisme, c’est le peu d’attention accordée aux approches préventives. Aussi, voudrais-je exhorter le Conseil de Sécurité des Nations Unies à redoubler d’efforts, en renforçant la collaboration Onu-Union Africaine, dans la prévention qui s’avère moins coûteuse, dans le long-terme».


Azali Assoumani a insisté sur deux points qui à ses yeux peuvent beaucoup contribuer à lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent. «La mobilisation des fonds nécessaires pour prévenir, combattre et assurer le financement prévisible, flexible et soutenu des opérations de maintien de la paix de l’Union Africaine qui sont également destinés à combattre le terrorisme et l’extrémisme violent, en premier».
Le deuxième point évoqué par le président de l’Union africaine est l’établissement de centres de lutte contre le terrorisme au niveau régional pour appuyer les efforts nationaux, en matière de prévention et de combat contre le terrorisme.

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