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Début des travaux des panels au palais du peuple

Début des travaux des panels au palais du peuple

Politique | -

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Trois panels se sont enchaînés tout de suite après la cérémonie d’ouverture du forum international sur la jeunesse et la paix. Les panels en question avaient comme thèmes respectifs, le rôle du Conseil global pour la tolérance et la paix, dialogue national intergénérationnel sur le civisme et le patriotisme et enfin opérationnalisation du fonds national pour l’initiative Un jeune Un emploi.

 

Après la cérémonie d’ouverture du Forum international sur la jeunesse et la paix, des panels ont été organisés et les trois premiers ont eu lieu dans la même journée d’hier. Le premier avait comme thème «le rôle du Conseil global pour la tolérance et la paix», le deuxième sur «le dialogue national intergénérationnel sur le civisme et le patriotisme» et le troisième, «l’opérationnalisation du fonds national pour l’initiative Un jeune-Un emploi». L’épanouissement de la jeunesse était au cœur des échanges et les conférenciers ont, tour à tour, exposé leurs différentes visions sur la question. La notion d’inter génération a donc été pressentie pour être la pierre angulaire du projet d’épanouissement des jeunes. «C’est le rôle de l’ancienne génération de servir d’inspiration pour la nouvelle génération», a d’abord fait savoir un des conférenciers, Hani Fetyani.

«Promouvoir ensemble ce qui nous rassemble»

Mais pour ce faire, une réelle implication des jeunes parfois délaissés, semble nécessaire, notamment dans le domaine du travail. Dr Lina Al-Bitar de l’Union des universités arabes, parle de «professionnaliser les jeunes et promouvoir ensemble ce qui nous ressemble, la jeunesse». Mais en parler ne suffit pas, loin de là, les actions pour les jeunes manquent, ce qui les pousse tantôt dans la marginalisation, tantôt vers l’immigration.


La représentante kenyane, Christine Odera est formelle sur la question, «nous avons besoin d’actions. S’il n’y a rien pour nous, il n’y aura tout simplement pas d’un nous», a-t-elle pesté. Mais il y’en a qui voient la solution dans le monde du travail, certains pensent que l’essence même du problème repose sur l’éducation. C’est le cas du représentant marocain, Ahmedou Ennahoui pour qui, il faudrait revoir le système éducatif de certains pays d’Afrique, les Comores y compris. «Nos systèmes éducatifs ne reflètent pas forcément notre milieu social mais sont, en grande partie, imprégnés de réalités occidentales», a-t-il déploré avant d’exprimer le besoin de reformer de ces systèmes.


Pour en venir à bout de ce fléau, quelques solutions ont été posées sur la table des discussions. Parmi elles, «sensibiliser, mobiliser et orienter les jeunes, viser l’enseignement supérieur pour que la jeunesse participe au développement humain, renforcer la culture et l’éducation».A en croire Ahmedou Ennahoui, l’ignorance et la pauvreté seraient vecteurs de troubles, d’instabilité, de violences, de terrorisme. Et la seule voie pouvant mener à l’éradication de ce fléau, «c’est celle de l’éducation».

Housni Hassani, stagiaire

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