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Défilé du14 juillet à Paris I Le chef de l’Etat invité par son homologue français

Défilé du14 juillet à Paris I Le chef de l’Etat invité par son homologue français

Politique | -   A.S. Kemba

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Le président de la République et son épouse ont assisté hier au défilé militaire sur les Champs-Elysées avec plus de 6.000 invités. La France a mis à l’honneur, pour ce défilé du 14 juillet en 2022, des soldats représentant des pays de l’Est de l’Europe dont la Pologne et la Lituanie. Le pays dit vouloir «revoir» sa stratégie et ses moyens de défense pour mieux se préparer «en cas d’une guerre de haute intensité». Il s’agit de la première rencontre informelle entre les deux chefs d’Etat après la réélection, le 24 avril dernier, d’Emmanuel Macron.

 

Le président Azali Assoumani a répondu à l’invitation de son homologue français aux festivités du 14 juillet à Paris. Avec son épouse, Mme Ambari Darouech, le chef de l’Etat est à la tête d’une délégation réduite au strict minimum. Le ministre de l’Emploi, de la Jeunesse et des Sports, Djaffar Salim Allaoui, est la seule autorité de haut rang qui a accompagné le président. Azali Assoumani a assisté ce jeudi 14 juillet aux cérémonies officielles sur les Champs-Elysées en présence de plus de 6.000 invités. La France a mis à l’honneur pour ce défilé du 14 juillet 2022, des représentants des pays de l’Est de l’Europe dont la Pologne et la Lituanie.

Des rapports particuliers entre Moroni et Paris

Le pays dit vouloir «revoir» sa stratégie et ses moyens de défense pour mieux se préparer «en cas d’une guerre de haute intensité». Le président français a également annoncé une révision des termes d’intervention de l’armée française en Afrique. Le président Azali Assoumani a été accueilli par le locataire de l’Elysée, entouré de la première ministre française, Elisabeth Borne, et du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.


Il s’agit de la première rencontre informelle entre les deux chefs d’Etat après la réélection, en avril dernier, d’Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat devrait, selon des sources concordantes, rencontrer des opérateurs économiques comoriens à Paris «avec comme idée de les encourager à demander des financements suite à l’appel à projets lancé à l’endroit de la diaspora comorienne de France». Mais la rencontre n’a pas été officiellement actée.


Les Comores et la France, en raison de leurs liens séculaires, entretiennent des rapports particuliers sur de nombreux sujets économiques, sécuritaires et géopolitiques. L’Union des Comores, avec le soutien de la France, est en train de négocier le rééchelonnement voire l’annulation de sa dette extérieure estimée à 242 millions d’euros (112 milliards de francs comoriens environ).


Les Comores sont confrontées, par ailleurs, à des défis sécuritaires dans une zone poreuse. La France y reste sensible et souhaite, selon les déclarations officielles, disposer d’une forte chaîne régionale pour lutter contre l’insécurité grandissante dans la zone du Canal de Mozambique. De même, les crises internationales à l’origine de la chute des performances économiques des pays en développement, poussent les Comores et la France à revoir la nature de leur partenariat économique et l’accompagnement dont l’archipel a besoin, face aux nouveaux chocs, pour réussir le Plan Comores Emergent (Pce) à l’horizon 2030.

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