Pour sa part, l’avocat du gouvernement, Me Saïd Larifou, a déclaré que sur la forme, le juge de référé ne pouvait que déclarer l’action irrecevable car la saisine d’un juge respecte un certain formalisme qui en l’espèce n’a pas été observé. Quant au fond, l’avocat a précisé que les derniers événements, notamment l’appel des parlementaires de Juwa à la désobéissance, donnent raison au ministre de l’intérieur qui «je le rappelle n’a fait qu’exercer à titre préventif son pouvoir de police».
Et l’avocat du gouvernement d’ajouter que «les déclarations de Sambi ont légitimé les mesures prises à son encontre car lorsqu’on est ancien président, on n’incite pas ses militants à la désobéissance». Au terme de sa déclaration à la presse, Me Saïd Larifou a rappelé que le recours possible dans un état de droit est la justice et non la rue ou la désobéissance.
Cette saisine du juge de référé intervient suite à une note circulaire du secrétaire général du ministère de l’Intérieur, signée le samedi 19 mai dernier, qui plaçait l’ancien président Sambi en résidence surveillée. Estimant que cette mesure est illégale et arbitraire, l’ancien président et son avocat ont introduit cette demande de main levée devant le juge de référé.