Il faut savoir que Mahamoud Elarif n’a pas été soumis au vote en même temps que les autres prétendants : son élection s’est fait à part, sans concurrent. Il en a recueilli 33 voix «pour» (78%), 9 voix «contre» et deux «nuls».
A vrai dire, la candidature d’Elarif devait être secondée d’une autre, au cas où elle serait invalidée, comme le craint son parti. En effet, jugé en décembre dernier par la Cour de sûreté de l’Etat, dans le cadre de la tentative d’assassinat de l’ex-vice-président Moustadroine Abdou, l’homme a déjà purgé quatre mois de prison ferme, et doit encore observer un sursis de huit mois.
Sa condamnation pour «non révélation» d’un projet d’assassinat n’a toutefois pas été assortie d’une peine d’inéligibilité, mais «l’on ne sait jamais», comme on dit au sein de son parti.
Sm