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Elections 2024 I Saïdali Ibouroi : «J’y vais pour devenir le président de la République»

Elections 2024 I Saïdali Ibouroi : «J’y vais pour devenir le président de la République»

Politique | -   Sardou Moussa

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Saidali Ibouroi, également connu sous le nom de John Baloz, a décidé de se présenter à l’élection présidentielle de 2024. Militant politique de l’opposition, mais qui n’a jusqu’ici jamais sollicité le suffrage universel, il met en avant sa vision de développement global, son patriotisme et sa volonté de prendre le pouvoir par les urnes, s’inspirant de grands leaders du passé. Il compte sur la contribution financière du peuple pour soutenir sa campagne et compte sortir l’opinion publique comorienne de sa torpeur.

 

Vous comptez présider à la destinée des Comoriens, ces derniers doivent donc savoir qui vous êtes…

Je suis Saïdali Ibouroi alias John Baloz. Je suis comorien, de père grand-comorien (M’kazi ya Bambao) et de mère anjouanaise (Domoni).

Que faites-vous dans la vie?


e suis le chargé de communication d’Inter-îles air [compagnie de transport aérien] et de Johanna Noor, Johanna Import et Johanna Livingstone [sociétés commerciales].

Pourquoi avez-vous décidé de vous présenter à l’élection présidentielle de 2024 ?

Après avoir observé les 47 années d’indépendance de notre pays, je constate que nos aînés et leurs partis politiques ont échoué dans de nombreux domaines. C’est pourquoi je me présente en tant que jeune leader et patriote. J’ai remarqué que bon nombre de pays qui ont marqué l’histoire étaient dirigés par de jeunes ambitieux et patriotes, tels que le colonel Kadhafi, qui a pris le pouvoir en Libye à l’âge de 27 ans et a réussi à développer son pays, Thomas Sankara, qui a accédé au pouvoir à l’âge de 32 ans, et Hitler, qui a pris le pouvoir en Allemagne à seulement 29 ans avant de dominer le monde, bien que dans le mauvais sens de l’histoire. La différence entre ces grands leaders et moi, c’est que je veux accéder au pouvoir par les urnes.

Vous n’avez jamais été candidat à aucune élection. Quelle expérience ou compétences spécifiques pensez-vous apporter à la présidence malgré le fait que vous n’ayez jamais occupé un poste électif ?

Effectivement, à l’instar d’Emmanuel Macron, du président malgache Andry Rajoelina et des présidents que j’ai mentionnés précédemment, je pense que si ceux qui ont déjà gouverné notre pays (les Comores) avaient eu l’expérience et les compétences nécessaires, nous ne serions pas confrontés à une situation aussi chaotique. À mon sens, diriger un pays implique avant tout d’avoir du patriotisme dans le cœur, de savoir prendre des décisions éclairées et d’avoir une vision de développement global pour les citoyens.

Comment envisagez-vous mobiliser les électeurs et convaincre ceux qui sont sceptiques quant à votre candidature ?
Selon moi, les électeurs n’ont pas réellement besoin d’être mobilisés, mais plutôt d’être réveillés de leur apathie et de leur indifférence politique, et c’est ce que je compte faire.

Comment comptez-vous faire face aux défis financiers liés à votre campagne présidentielle, étant donné que vous êtes dépourvu de ressources financières ?
Je compte financer ma candidature grâce aux contributions et aux efforts financiers du peuple, en particulier de ceux qui souhaitent se libérer de ces dirigeants dont la probité est remise en question. J’ai également reçu des promesses de soutien de la part de bailleurs de fonds qui préfèrent rester anonymes.

Vous y allez pour gagner ou pour vous rendre célèbre ?
Depuis ma naissance, j’ai toujours cru en ce que je fais. J’y vais pour devenir le président de la République des Comores, un archipel de quatre îles reconnues par les Nations Unies.

 

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