L’Alliance de la Mouvance présidentielle a tenu une conférence de presse samedi 4 février dernier à Moroni. Le secrétaire général de la Convention pour le renouveau des Comores (Crc), Youssoufa Mohamed Ali, le leader du parti Radhi Houmed M’saidie, le secrétaire général de cette mouvance présidentielle, Ali Mliva Youssouf, le ministre de la Jeunesse et des Sports, président du Gnec-Renové, et d’autres membres avaient pris part à cette entrevue avec la presse.
La candidature du chef de l’Etat à la présidence de l’Union africaine
L’objet de cette rencontre était, selon Ali Mliva Youssouf, de réitérer «l’unité de la Mouvance présidentielle et d’annoncer leur participation à la prochaine élection présidentielle. Tout en promouvant la paix et la stabilité du pays», mais aussi, de «réaffirmer leur volonté d’accompagner le chef de l’Etat en soutenant tous les projets qu’il va porter».S’agit-il d’une réponse aux propos tenus par le secrétaire général du parti Juwa, Ahmed Hassane Ahmed El Barwane, qui a appelé au «boycott des prochaines élections présidentielles» ? Ali Mliva Youssouf a répondu en affirmant surtout que «ce n’est pas l’opposition en général qui a dit cela». Et d’ajouter que «tous les candidats qui représenteront la Mouvance présidentielle bénéficieront du soutien de nous tous». Il signifiera en outre que ce début d’année sera marquée par leur rentrée politique.
Plusieurs autres sujets ont été abordés, notamment la candidature du chef de l’Etat à la présidence de l’Union africaine à partir de ce mois de février. Le secrétaire général de l’Alliance de la Mouvance présidentielle félicitera l’accession à la présidence de l’Ua de Azali Assoumani, précisant «qu’il s’agit-là d’une victoire diplomatique» pour le pays. «C’est un grand pas de la diplomatie politique comorienne. Sachez qu’aspirer à présider notre organisation et y parvenir sont deux choses différentes. Aujourd’hui, il ne reste que la consécration. Nous restons confiant qu’il surpassera cela», a-t-il expliqué.
Ali Mliva Youssouf ne manquera pas de condamner tous ceux qui, selon lui, affirment que le président de la République ne devrait pas présider l’Union africaine à cause de la situation économique du pays, précisant «que ce sont là deux situations complétement différentes». Le secrétaire général de la Mouvance appelle à ne pas semer la confusion autour de ce choix porté sur l’Union des Comores. «C’est une minorité qui veut user de tous les moyens pour tromper les Comoriens. Le pays a toujours été confronté à des problèmes auxquels des solutions ont toujours été trouvées», a-t-il toujours formulé.