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Elections du 14 janvier I Le camp présidentiel rejette les accusations de l’opposition

Elections du 14 janvier I Le camp présidentiel rejette les accusations de l’opposition

Politique | -   Abdou Moustoifa

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Houmed M’saidie considère que les allégations de bourrages d’urnes portées par les cinq candidats de l’opposition ne sont qu’un prétexte pour cacher leur incapacité à affronter leur rival, le candidat Azali Assoumani. Il les invite à apporter les preuves devant les instances habilitées.

 

Et la réponse n’a pas tardé. Quelques minutes après la déclaration des candidats qui ont pris part à la présidentielle du dimanche, le camp du président Azali Assoumani a apporté sa version. C’est le directeur de campagne du président en exercice, Houmed M’saidie, qui s’est exprimé, ce 14 janvier vers 17h au siège du parti Radhi. Au Golden Tulip, Mouigni Baraka Said Soilihi, Hamidou Bourhane et Salim Issa ont dénoncé «des irrégularités flagrantes», parmi lesquelles des bourrages d’urnes et la fermeture de certains bureaux à la mi-journée. Pour le porte-parole du gouvernement, ces accusations étaient prévisibles.

 

«Certains candidats n’ont pas été en mesure d’envoyer des mandataires dans les bureaux de vote, n’en parle plus de tenir des meetings de clôture. Un des leurs a proposé l’idée d’une candidature unique en vain. Ils se sont tous présentés en ordre dispersé. Avec les moyens matériels et humains. Le résultat est là. Nous savions qu’ils allaient évoquer de bourrages d’urnes. C’est faux», a démenti le directeur de campagne de l’Alliance de la Mouvance présidentielle (Amp).


Msaidie, qui dit regretter les «petits esprits complotistes» de l’opposition, a fait savoir que cette position ne les étonnait pas. «De toute façon, dans toutes les élections que ce soit ici ou ailleurs parler de bourrage ça ne dérange pas. Ca ne sera pas seulement aujourd’hui mais même demain. On a vu ce qui s’est passé aux États-Unis», a-t-il déclaré, avant d’ajouter qu’ «on espère qu’ils se ressaisiront en mettant en avant l’intérêt supérieur de la nation». «En tout cas, il est clair que nous ne tolèrerons aucune manifestation à partir de maintenant », a prévenu le porte-parole du gouvernement qui, dans la foulée, a invité les opposants à apporter les preuves de leurs allégations.

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