La Ceni a convié la presse hier dans ses locaux pour relancer les procédures des élections législatives et communales de janvier et février 2020. Cette démarche fait suite à la convocation, samedi 19 octobre, du corps électoral. A l’occasion, le secrétaire général de la Ceni, Saïd Mze Dafiné, a informé que désormais «les procédures pour les élections des représentants des nations et des conseillers communaux sont bel et bien lancées». Il a rappelé que le président Azali Assoumani a convoqué le corps électoral en signant le décret N°19-114/PR appelant les 318.432 électeurs aux urnes le 19 janvier et le 23 février 2020.
Le secrétaire général de la Ceni a annoncé les dates des dépôts des candidatures des prochaines échéances électorales. «Conformément aux articles N°14 et 77 du Code électoral N°14-004/AU du 12 avril 2014, le dépôt des candidatures pour les représentants de la nation et des listes de candidatures pour les conseillers communaux seront ouverts au niveau de chaque Commission électorale insulaire indépendante des îles respectives, le 6 novembre pour être clos définitivement le 18 novembre 2019 à 23h59mn».
25 ans au lieu de 30 ans
A son tour, Soilihi Abdallah a présenté les conditions à remplir pour être candidat aux élections de janvier et de février 2019. Il a souligné que la constitution a réduit l’âge de candidat à 25 ans au lieu de 30 ans. Pour être candidat à l’élection des députés, il faut remplir certaines conditions : «être de nationalité comorienne ; être âgé de 25 ans au moins ; avoir résidé aux Comores durant les six derniers mois avant la date du scrutin ; être inscrit sur les fichiers électoraux ; savoir lire et écrire parfaitement au moins une des langues suivantes, le shikomori, le français ou l’arabe ; jouir de ses droits civiques et politiques, de ses facultés intellectuelles et mentales…». Répondant à une question sur la fuite et la publication des documents jugés confidentiels à l’origine de la garde-à-vue de la directrice adjointe de Hayba Fm, Said Mze Dafiné et Soilihi Abdallah ont montré que la Ceni n’a aucun problème avec les journalistes ni avec la Radio Hayba Fm, faisant allusion à la garde-à-vue de Tahamida Mze, entendue pour des faits de «vol, recel et diffusion d’un document confidentiel». (Lire notre édition N°3785 de ce mardi 22 octobre). «Nous n’avons aucun problème avec la presse. Toutefois, nous voulons savoir qui a fuité nos documents sans la permission des responsables compétentes», s’est expliqué Soilihi Abdallah.
Chamsoudine Saïd Mhadji