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Elections législatives I La Crc félicite ses candidats élus et déplore la déformation des propos du président

Elections législatives I La Crc félicite ses candidats élus et déplore la déformation des propos du président

Politique | -   Chamsoudine Said Mhadji

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Le secrétaire général du parti Crc, Youssoufa Mohamed Ali, a dénoncé «l’interprétation à la fois erronée et abusive» faite par certains journalistes sur le discours du président Azali Assoumani prononcé à Mwali, le jeudi 23 janvier dernier. Il affirme qu’en aucun moment, le président Azali Assoumani n’a parlé d’une succession de son fils Nour El Fath à la tête de l’Etat.

 

Dans une conférence de presse organisée hier, lundi 27 janvier, au siège social du parti Crc, les dirigeants de la Convention pour le renouveau des Comores sont revenus sur les propos que le président Azali Assoumani a prononcés dans son discours à Mwali, le jeudi 23 janvier, lors de la tournée de remerciements aux électeurs après les élections législatives. Les responsables du parti au pouvoir ont tenu tout d’abord à remercier la population pour l’atmosphère paisible qui a régné durant la période électorale.

«Des propos mal interprétés»

Ensuite, ils ont félicité les candidats élus et souhaité bonne chance aux candidats qui retournent aux urnes dans le cadre des élections partielles. Le directeur de campagne national du parti, Mohamed Djounaid, a ainsi remercié les électeurs comoriens. «Nous sommes là pour vous témoigner de notre joie par rapport aux résultats enregistrés lors des élections législatives. Le parti Crc a obtenu la majorité absolue. Nous avons eu 28 candidats sur 33 sièges à l’Assemblée nationale. La Cour a annulé quatre circonscriptions dont trois à Ndzuani et une à Ngazidja. Nous félicitons les candidats qui sont passés au premier tour et nous encourageons ceux qui vont repasser l’élection partielle», a-t-il jubilé.

Les conférenciers ont saisi l’occasion pour clarifier l’incompréhension qui a eu lieu, selon eux, après «la déformation du discours prononcé par le chef de l’Etat le 23 janvier dernier à Mwali». À cet effet, le secrétaire national du parti Crc, Youssoufa Mohamed Ali, entouré du secrétaire général adjoint du gouvernement, Mahamoud Salim Hafi, du porte-parole de Beit-Salam, Mohamed Ismaila, et d’autres hauts cadres du parti, a dénoncé l’interprétation à la fois erronée et abusive faite par certains journalistes sur les propos du chef de l’Etat. Les conférenciers ont affirmé «qu’en aucun moment, le président Azali Assoumani n’a parlé d’une succession de son fils Nour El fath à la tête de l’Etat».


Le porte-parole de Beit Salam, Mohamed Ismaila, atteste que le président Azali Assoumani a fait allusion à un «enfant» du parti «issu de l’île de Ndzuani qui viendrait lui succéder». L’ancien ministre a expliqué qu’aux Comores, il est coutumier de qualifier tout citoyen «d’un enfant» sans nécessairement parler de son propre enfant. «Ici aux Comores, on appelle un marié ‘un enfant’, les groupe des jeunes ‘hirimu’ du village, sont aussi appelés enfant du village «wana-mdji», le mot  ‘enfant’ est utilisé dans plusieurs contextes qui ne traduisent pas nécessairement l’enfant biologique», a-t-il développé.

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