Après la présentation des résultats de la conférence de Paris avant-hier, à Dar nadjah, le président de la République, Azali Assoumani, a reçu hier, mardi 7 janvier au Gymnase de Misiri à Ndzuani, tous les candidats de la Crc aux prochaines élections législatives. L’objectif pour le chef de l’Etat est de leur rappeler les missions et les rôles à jouer dans l’accompagnement du Plan Comores émergentes (Pce).La cérémonie a eu lieu devant une foule venue des quatre coins de l’île. Dans son mot de bienvenue, Dr Zaidou a tenu à souhaiter une bonne chance aux candidats. «Que le meilleure gagne sous le respect des choix faits par la population», a-t-il insisté. Quant à vice-président de l’Assemblée nationale, Dhoihir Dhoulkamal, il a rappelé aux prochains députés le rôle fondamental d’un parlementaire. «Un bon député doit avoir l’amour de sa patrie», a-t-il conseillé avant de citer trois grandes missions pour les parlementaires. «Le député vote des lois, contrôle l’action gouvernementale mais reste également aux côtés du gouvernement pour le développement de son pays. Quand un député est élu, il n’est pas le représentant de sa circonscription mais plutôt le représentant de la nation», a-t-il expliqué.
Dans son intervention, le chef de l’Etat, Azali Assoumani, a tenu tout d’abord à présenter ses vœux de bonheur et de prospérité aux Anjouanais pour la nouvelle année 2020. Concernant les élections, le président soutiendra qu’elles sont «la clé de la réussite de notre plan de l’émergence à l’horizon 2030». Le locataire de Beit-Salam a lancé un message très important aux candidats. «Faisons de la politique et évitons les querelles. Que chacun avance ses idées et non inciter ou entretenir les malentendus», a-t-il déclaré. «Ces élections ne doivent pas nous diviser. Bien sur nous pouvons avoir des divergences d’opinion mais elles ne doivent pas nous pousser à des injures», a-t-il insisté devant les candidats.
Devant une foule immense, Azali Assoumani n’a pas manqué l’occasion de montrer que «Ndzuani est le vecteur de l’émergence, c’est pourquoi la paix et la sécurité sont primordiales». Le président a prôné une politique de liberté et de cohésion sociale tout en rejetant toute politique de division de la nation.n
Djalal eddine M. Moindze
