À six jours de la fin des dépôts des candidatures, l’ambassadeur Ali Mohamed Dia a organisé un meeting, dimanche, pour officialiser sa candidature au poste de gouverneur de l’île de Ngazidja. C’est sous le slogan «Nari badili Mwendo » que l’ancien ambassadeur des Comores en Egypte a fondé ses convictions et déroulé ses ambitions. C’est l’ancien président de l’île de Ngazidja, Mohamed Abdoulwahab, chef de file de l’Alliance pour la sauvegarde des institutions (Apsi) qui a annoncé la candidature de l’ambassadeur Dia.
Une candidature soutenue par Mohamed Abdoulwahab et le parti Soma du gouverneur de Ndzuani, Anissi Chamsidine. Mohamed Ali Dia a annoncé aux Comoriens, surtout ceux qui résident à Ngazidja, son projet de briguer la magistrature de l’île.
« Il est temps de changer et d’aller de l’avant »
Pour lui, «il est temps de changer de style et d’aller de l’avant». Il a exposé les grandes lignes de son programme en 9 points, rassemblés et expliqués dans un document distribué à l’assistance et aux journalistes.«Le renforcement de la lutte contre la malnutrition, la promotion de la bonne gouvernance de l’île pour une meilleure gestion des affaires publiques, la maîtrise de l’eau pour accroître et diversifier les productions agricoles, la sécurité foncière pour la population, la baisse des coûts pour les infrastructures et équipements agricoles, l’amélioration de l’offre éducative notamment l’éducation de la petite enfance » sont cités parmi ses ambitions.
Le candidat déclaré a également évoqué «la participation de la population aux actions de développement en proposant une consultation citoyenne et populaire dans chaque région de l’ile, les échanges entre la diaspora et la population de l’île via le tissu associatif seront renforcés dans le but de faciliter l’exécution des projets communautaires, l’amélioration de la santé de la population par l’augmentation des centre de soin et d’hygiène».
Mohamed Ali Dia n’a pas donné de consigne précise s’agissant de son candidat à l’élection présidentielle. Il a dit à ses militants de « voter la personne de leur choix sauf le président Azali Assoumani ». Il ajoute : «Nous sommes dans l’opposition, vous êtes libres de voter le candidat de l’opposition de votre choix ».