Le gouvernorat de Ndzuani a présenté, au cours d’une cérémonie organisée à Dar-nadjah, le mercredi, les dix personnes recrutées dans le cadre de «la mise en place des institutions issues de la révision constitutionnelle du 30 juillet 2018», comme l’avait expliqué un communiqué. Ces nouveaux agents occupent désormais les fonctions de responsables de l’»environnement et écologie», de l’»économie locale et entrepreneuriat», des «affaires municipales», de l’»urbanisme, habitat et aménagement du territoire», de la «santé et cohésion sociale», de la «jeunesse, sports, affaires associatives et égalité des chances», de la «formation et insertion professionnelle», de l’ «enseignement de base et bourses d’études», du «service informatique» , et de «traducteur».
Pour rappel, un appel à candidatures pour le recrutement de ces agents par l’exécutif anjouanais a été lancé au début du mois de septembre dernier, et avait initialement prévu quinze postes à pourvoir (dont des responsables du «tourisme, loisirs et attractivité», des «arts, culture et patrimoine», un «directeur de la coopération décentralisée ainsi que deux interprètes»). Les postulants ont été recrutés après sélection de dossiers suivie d’entretiens. Les nouveaux «responsables» devraient être placés sous la tutelle des cinq «délégués» de l’exécutif, chargés de «la santé de base», de «l’enseignement de base et secondaire, la formation professionnelle de base», du «développement économique et social», de «l’administration des collectivités locales, l’aménagement du territoire, de la voirie, des foires et des marchés», et «délégué au tourisme, à l’environnement, à l’agriculture, à l’élevage, à la pêche et au patrimoine historique de l’île».
Il reste maintenant à savoir ce que ces derniers auront à faire concrètement. Dans une récente déclaration du gouverneur Anissi Chamsidine au sujet par exemple de l’emploi public dans l’île, il a confié : «les prérogatives que nous a données la nouvelle Constitution, à nous les gouverneurs, c’est de relever les besoins de l’administration de l’île, les effectifs manquants, combien d’entre eux nécessitent d’être aidés, et de les présenter au gouvernement. Car aujourd’hui il n’y plus quatre fonctions publiques mais une seule».
SM