Les ministres de la Défense des pays membres de la Force en attente de l’Afrique de l’Est devraient choisir le nom du futur directeur général de l’institution à l’occasion de leur 17eme réunion extraordinaire qui s’ouvre ce matin à Moroni.
Le poste en question devrait revenir à l’Ethiopie qui a ainsi présenté trois candidats. «C’est la plus importante session de cette réunion extraordinaire de Moroni car les ministres de la Défense ou leurs délégués doivent trancher sur les noms des responsables qui devraient occuper les cinq postes à pourvoir», a souligné le chef d’Etat-major de l’And, Youssouf Idjihad qui devrait présenter le rapport général des chefs d’Etat-major des pays de la région.
Des défis immenses à relever
Les candidats au poste de directeur général sont Getachew Shifera Fayisa, Gebreze Abeher Beyene Hailu et Mulatu Jeledu Wakjira tous de nationalité éthiopienne. Les trois candidats sont des généraux de brigades de l’armée éthiopienne.
Le premier, diplômé en leadership et management (niveau master) à l’Université de Greenwich (Grande-Bretagne) et est le coordinateur de l’institution en charge des vétérans militaires d’Ethiopie.
Getachew Shifera Fayisa, 52 ans, dit vouloir donner beaucoup plus d’autorité à l’Easf pour mieux être en phase avec sa vision propre. «Il y a des défis immenses à relever. Notre sécurité commune doit être revue pour plus d’efficacité. Il faut donner des nouveaux ails à l’Easf», a-t-il indiqué.
Le second est un militaire de formation. Plusieurs fois chef des opérations de l’armée de l’air éthiopienne, Gebreze Abeher Beyene Hailu, 54 ans, a été formé à l’Université d’Ethiopie et compte bien mettre son expérience au service de l’organisation régionale. «Notre institution a un avenir, il faut s’y mettre», a-t-il admis. L’autre candidat, Mulatu Jeledu Wakjira, 54 ans, est diplômé en droit et a bénéficié de nombreuses formations aux Etats-unis. Il était, jusqu’ici, adjoint du commandant des forces spéciales éthiopiennes. «J’ai décidé de me porter candidat car j’estime que chaque citoyen membre des pays membres de l’Easf a le devoir d’apporter sa contribution pour le bien de notre institution», a-t-il souligné. Les représentants des pays présents devraient choisir les noms des futurs responsables des quatre postes clés à briguer.