Lors de la fermeture de la session extraordinaire samedi dernier, le président de l’Assemblée, Moustadroine Abdou, a exprimé l’inquiétude de la représentation nationale par rapport à «l’idée de la France d’implanter une base navale» sur l’île comorienne de Mayotte.«Je voudrais profiter de cette occasion pour joindre la voix de la représentation nationale à celle du gouvernement pour exprimer notre ferme désapprobation à cette nouvelle forfaiture, en nous réfèrent au droit national et au droit international», a-t-il déclaré devant des membres du gouvernement et les députés.Moustadroine Abdou a lancé un «vibrant appel aux autorités françaises afin de cesser, d’ignorer notre différend ». Il préconise et demande alors un «dialogue sincère pour trouver des solutions» au contentieux territorial qui oppose les Comores à la France au sujet de Mayotte.
Le patron du parlement a parlé des bombardements de l’Etat hébreu contre le peuple palestinien.
«Un dialogue sincère»
Il a condamné l’attitude des Israéliens surtout en cette période de ramadan. Pour lui, l’Etat d’Israël montre «son manque de respect» aux droits humains. «Nous condamnons […] et nous réitérons ici solennellement la solidarité de la représentation nationale envers le peuple frère de la Palestine en général et la population de Gaza en particulier», a-t-il lancé.A l’occasion de la fin de la législature 2020-2025, le président de l’Assemblée de l’Union a saisi l’occasion pour remercier les députés et le personnel de l’institution. «Cette cérémonie est certainement la dernière de la 10è législature qui se termine officiellement à l’ouverture de la prochaine session ordinaire le vendredi 4 avril prochain. Je profite de cette occasion pour renouveler ma sympathie ainsi que mon amitié envers mes collègues députés et à l’ensemble du personnel de l’assemblée nationale avec lesquels j’ai eu l’honneur et le plaisir de travailler durant les cinq années de la législature».