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Filets sociaux de sécurité I 600 millions au profit de 38 900 bénéficiaires

Filets sociaux de sécurité I 600 millions au profit de 38 900 bénéficiaires

Politique | -

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Lors de son discours, la ministre de la Santé a sollicité la mise en place d’une loi-cadre sur la protection sociale, reconnue internationalement comme un droit humain fondamental au profit de tous les citoyens.

 

Le président de la République Azali Assoumani a participé hier mardi à Sima ya Ndzuani, à la cérémonie de lancement du nouveau projet de filets sociaux de sécurité résilients et réactifs aux chocs (Pfss-Rrc), financé par la Banque mondiale à hauteur de 600 millions de dollars.L’ensemble des membres du gouvernement, le directeur de cabinet du gouverneur de l’île de Ndzuani, des représentants résidents de la Banque mondiale, ainsi que des cadres et notables de Ndzuani ont assisté à cette cérémonie. D’emblée, le président de l’Union des Comores a tenu à féliciter l’ensemble des Comoriens à l’occasion du 48ème anniversaire de l’indépendance des Comores.

 

Par la suite, il a salué l’engagement des bailleurs de fonds qui ne ménagent aucun effort pour soutenir le développement socioéconomique des îles Comores, en particulier en accompagnant la population vulnérable. « L’homme est appelé à vivre indépendamment et à prendre en charge sa propre vie. Ainsi, les centaines de ménages bénéficiaires de ce projet devraient réfléchir aux moyens leur permettant d’atteindre une autonomie financière », a-t-il dit.Le président Azali Assoumani a également fait savoir que le gouvernement met désormais en place les moyens nécessaires pour assurer certaines de ses missions régaliennes, tout en réduisant progressivement sa dépendance financière envers les pays et institutions internationales et régionales.

38 900 ménages répartis dans 170 villages

Il a toutefois salué l’accompagnement de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international dans leurs efforts en faveur de la croissance et de la lutte contre l’extrême pauvreté. Selon le représentant résident de la Banque mondiale, Boubakar Sidiki, ce projet vise à améliorer les conditions de vie quotidiennes de la société comorienne, en particulier des femmes rurales. L’administrateur de la Banque mondiale a assuré que de telles initiatives s’alignent sur le Plan Comores émergentes, et que la Banque mondiale ne manquera pas d’occasions pour le soutenir.

 

«Le réchauffement climatique, les glissements de terrain, les crises sanitaires et les guerres politiques ont un impact considérable sur une grande partie de la population. Dans cette optique, notre institution devrait œuvrer à améliorer le bien-être de tous en assurant une protection sociale. Par exemple, nous pourrions lutter contre la pauvreté en offrant des moyens de subsistance et en facilitant l’accès aux petites et moyennes entreprises », a-t-il soutenu. Selon la ministre de la santé, Loub Yakout Zaidou, ce projet profitera à 38 900 ménages dans 170 villages. Ces communautés sont parmi les victimes touchées par le passage du cyclone Kenneth et d’autres catastrophes naturelles qui ont un impact sur l’économie nationale et les moyens de subsistance. En réponse à ces défis, la Banque mondiale a octroyé un financement supplémentaire de 600 millions de dollars pour soutenir les ménages touchés, en renforçant certains besoins essentiels tels que la nutrition et l’éducation, entre autres. La ministre de la santé s’appuie sur le décret présidentiel relatif à la couverture sanitaire universelle pour solliciter une autre mesure : la loi-cadre sur la protection sociale.

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