logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Fin des assises nationales : Sounhadj favorable à l’organisation d’un audit au sein du Cpan

Fin des assises nationales : Sounhadj favorable à l’organisation d’un audit au sein du Cpan

Politique | -   Abdou Moustoifa

image article une
Vice-président du bureau exécutif du Comité de pilotage des assises nationales en même temps représentant du président de la République au sein de cette institution, Sounhadj Attoumane a dressé un bref bilan des travaux des assises nationales.

 

Une semaine après la fin des assises nationales, les interventions sur le bilan de celles-ci ne cessent de se multiplier. Membres du gouvernement, représentants du Cpan saluent à tout va le climat qui a régné durant la semaine du 5 au 12 février.

Mardi dernier, le conseiller du président chargé de la santé et de la protection sociale, Sounhadj Athoumani a tenu sa conférence de presse à l’hôtel le Retaj. Au cours de cette rencontre avec les journalistes de la place, celui qui était désigné comme représentant du gouvernement au sein de Cpan a fait un tour d’horizon sur les travaux auxquels il a participé notamment ceux liés aux assises.

Parmi les questions abordées, il y avait la gestion financière, une affaire qui avait fait grand bruit. Sur ce point, le numéro deux a reconnu les handicaps survenus dans le volet financier.

 

On avait déboursé environs 500 millions de francs comoriens pour l’organisation de ce moment historique. Un ordonnateur à savoir le président du Cpan a été nommé, un trésorier également était chargé de cette tâche. Il s’est avéré que le ministre des Finances avait rencontré des difficultés à obtenir des pièces justificatives. Cette situation a conduit la nomination d’un nouveau comptable. J’estime donc que s’il devait y avoir un audit, il doit être réalisé au Cpan tout d’abord. Et dans les plus brefs délais. Car nous étions censés incarner le bon exemple vu le travail que nous faisions, a-t-il fait savoir.

 

Une opposition constructive

Pourquoi ce silence dès l’investiture du Cpan jusqu’à la fin des assises ? Notre conférencier expliquera que la responsabilité qu’il  assurait ne lui permettait pas de faire des déclarations.

Selon lui, l’organisation technique qu’on lui avait confiée nécessitait assiduité et concentration. Voilà la raison pour laquelle nous avons choisi un porte-parole a-t-il souligné.

Interrogée sur les démissions ayant frappé le Cpan, le vice-président du bureau exécutif de l’organe organisateur des assises a avancé des raisons personnelles pour ceux qui ont jeté l’éponge. Dans la mesure où, avancera-t-il, les autres représentants des structures dont sont issus les démissionnaires n’ont pas claqué la porte.

De façon générale, les assises se sont bien déroulées. L’idée portée par la population de faire le bilan des années postindépendance a été saluée par le gouvernement qui a soutenu s’est –il réjoui.  

"La communauté internationale était là, les citoyens ont apporté leurs contributions après le diagnostic. Les recommandations doivent tout d’abord être soumises à des juristes. Et je crois que l’opposition ne devrait pas se résumer aux critiques en refusant tout ce qui sera proposé. Ils ne devraient pas oublier qu’ils avaient eu à gérer le pays. Le parti Juwa avec la complicité de plusieurs autorités ont tripatouillé la constitution à leur guise. Ils ont modifié l’autonomie des iles. Je croyais qu’ils devaient y participer aux assises pour s’expliquer. Notons que s’ils l’avaient laissée en tant que telle, nous n’en serions pas là," a déclaré celui qui se réclame toujours membre du parti Juwa.

 

Commentaires