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Force en attente de l’Afrique de l’Est I Une délégation de l’Easf reçue hier par le chef de l’Etat

Force en attente de l’Afrique de l’Est I Une délégation de l’Easf reçue hier par le chef de l’Etat

Politique | -

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Le directeur sortant de l’Easf a confié que le président a réaffirmé sa disponibilité à appuyer l’institution car il reconnait le rôle majeur que l’Easf joue dans le maintien de la paix dans la région. «Le président a donné des directives pour lutter contre le terrorisme qui secoue le monde entier, et en particulier certains pays de l’Easf», a précisé le docteur Abdillah Omar Bouh au cours d’un entretien express accordé aux journalistes.

 

Le président de la République, Azali Assoumani, a reçu la délégation de l’Eastern Africa Standby Force (Easf), hier en fin d’après-midi au palais présidentiel de Beit Salam. Cette rencontre avait pour objet de «faire un état des lieux sur le déroulement des travaux de la 17eme réunion extraordinaire des dix pays membres de l’Easf», a confié le directeur général sortant de l’organisation, le Djiboutien docteur Abdillahi Omar Bouh.

La lutte contre le terrorisme

Dans son intervention livrée à la presse locale, le directeur sortant a déclaré que leur entretien avec Azali Assoumani s’est bien déroulé et que ces trois jours de travaux intenses se sont bien déroulés. «Nous avons présenté les différentes thématiques abordées lors de ces trois jours car le président doit apprendre que l’institution va changer de leadership et il doit savoir quels seront ces changement et qui seront les nouveaux responsables de l’organisation pour les trois années à venir».
Le directeur sortant de l’Easf a confié que le président a réaffirmé sa disponibilité à appuyer l’institution car il reconnait le rôle majeur que l’Easf joue dans le maintien de la paix dans la région. Selon lui, «le président a donné des directives pour lutter contre le terrorisme qui secoue le monde entier, et en particulier certains pays de l’Easf».
La question du terrorisme, évoquée lors des assises par le Kenya ne figure pas parmi les missions de l’Easf. Mais les dirigeants de l’Easf comptent bien revoir les attributions et missions de l’Easf et «voir comment l’intégrer dans les priorités de l’institution».


Pour le directeur du cabinet du président, l’institution a demandé au président d’être «l’ambassadeur de l’institution auprès des autres présidents» de la région pour les sensibiliser sur l’importance de mener un combat commun pour la lutte contre ce fléau. «Le terrorisme et les crimes transfrontaliers nous poussent à revoir notre modèle de sécurité», a indiqué Youssoufa Mohamed Ali. Le président Azali Assoumani a promis que ces questions de sécurité seront exposées à l’occasion du prochain sommet des chefs d’Etats membres de l’organisation, d’après le patron de la Défense.

Hamidou Ali

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