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Fusion entre la Crc et le Gnec rénové I Djaanfar Salim Allaoui a répondu à l’appel

Fusion entre la Crc et le Gnec rénové I Djaanfar Salim Allaoui a répondu à l’appel

Politique | -   Dahalani Mohamed

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«Avec armes et bagages» que le parti Gnec rénové s’est engagé dans le processus de fusion pour former un grand parti politique digne de ce nom pour espérer un avenir meilleur pour les Comores sous les couleurs de la Crc.

 


Après la victoire écrasante au dernier scrutin électoral des gouverneurs des îles ainsi que du président de l’Union des Comores en date du 14 janvier, les partis et mouvements politiques de l’Alliance de la mouvance présidentielle (Amp) fusionnent tour à tour avec la Convention pour le renouveau des Comores (Crc), principal parti au pouvoir. Lundi 1er juillet, c’était le tour du parti Génération nouvel ensemble comorien rénové, ou Gnec r, de rejoindre la tendance.


Cette cérémonie a vu la présence de plusieurs délégations venues des trois îles et des hauts cadres du parti Crc, notamment le président de l’Assemblée nationale, Moustadroine Abdou, la première dame de l’État, Ambari Daroueche Azali, le secrétaire national de la Crc, Youssoufa Mohamed Ali (Belou) et son adjoint Nour Elfath Azali. Tous ont témoigné de l’engagement pris par le leader du Gnec r, Djaanfar Salim et ses partisans au sujet de cette dynamique de fusion des formations politiques.


Au cours de la cérémonie, ce dernier s’est réjoui du «destin croisé» entre lui et le chef de l’État, rappelant la crise séparatiste anjouanaise de la fin des années 90, au cours de laquelle, ils ont œuvré ensemble pour réconcilier le pays avec l’accord de Fomboni en 2001.

«Avec armes et bagages, sans hésitation, nous avons répondu à l’appel du chef de l’État. C’est un honneur et un plaisir de marcher ensemble dans cette belle aventure», a-t-il déclaré, avant de souligner que le sort qui les a unis «a résonné avec le dynamisme des assises nationales de février 2018», puis «renforcé par les processus électoraux qui ont suivi en 2018, 2019 et 2024».


Toujours selon lui, ce 1er juillet a donc été «une suite logique pleinement assumée». «Ce projet d’intégration vise à faire de notre formation unifiée un acteur majeur du paysage politique, susceptible de parler d’une seule voix pour les Comores», a démontré ce ministre sortant de la Jeunesse et des Sports.

De son côté, le directeur de cabinet du président de la République chargé de la Défense, également secrétaire général du parti Crc, Youssoufa Mohamed Ali, a félicité l’ensemble des invités pour leur «engagement envers l’intérêt général du pays». «Un parti unique pour les Comores, à l’instar du Chama Cha Mapinduzi en Tanzanie, et ailleurs, est le seul remède pour sauver l’unité et la solidarité des Comores», a-t-il affirmé.

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