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Fête de l’indépendance de la Tanzanie I Le pays partage sa fierté avec ses voisins de l’Afrique de l’Est

Fête de l’indépendance de la Tanzanie I Le pays partage sa fierté avec ses voisins de l’Afrique de l’Est

Politique | -

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Le chef de l’Etat Azali Assoumani, et son homologue rwandais, Paul Kagamé, entre autres, ont répondu hier à l’invitation de leur sœur Samia Suluhu Hassan à la cérémonie officielle de commémoration des 60 ans de la République unie de Tanzanie fondée par Julius Nyerere le 9 décembre 1961. Les festivités ont eu lieu au grand stade de Dar-Es Salam devant des centaines de personnes particulièrement enchantées. La Tanzanie est considérée comme «un modèle» parmi les anciens pays africains du Commonwealth.

 

Les autorités tanzaniennes ont célébré hier, 9 décembre, la fête nationale de l’indépendance. La présidente du pays, Samia Suluhu Hassan, a partagé ce moment de fierté avec des pairs de la région d’Afrique de l’Est. La Tanzanie, un des berceaux du panafricanisme et de la culture swahili, a été un grand carrefour des civilisations africaines.Les festivités ont eu lieu au grand stade de Dar-Es Salam devant des centaines de personnes particulièrement enchantées.


A l’occasion de cette journée symbole, la Tanzanie a voulu partagé sa longue histoire avec ses voisins de la région et expliqué au monde sa trajectoire de développement. Ancienne colonie britannique, la Tanzanie est considérée comme «un modèle» parmi les anciens pays africains du Commonwealth.

Les Comores et la Tanzanie, deux républiques cousines

Samia Suluhu Hassan en a d’ailleurs livré quelques faits saillants dans son discours solennel, notamment en matière de progrès économiques et de promotion de la culture de presse. «La Tanzanie a instauré un système qui permet aux citoyens d’exercer leur liberté d’expression sans aucune restriction», a-t-elle déclaré. «Le nombre des medias est passé de un en 1961 à des centaines aujourd’hui», a-t-elle enchaîné.
Les peuples comorien et tanzanien ont une culture en partage et une histoire commune.

 

Les Comores et la Tanzanie sont deux républiques cousines. Les deux pays partagent presque la même cuisine et d’autres pratiques, vieilles de plusieurs siècles.Les liens entre les populations des pays de la région demeurent très forts. Dar Es Salam avait servir de base arrière aux militants indépendantistes comoriens aux années 1960. Le pays est l’un des points de transit de nombreux voyageurs d’Afrique et de l’Océan indien.


Le chef de l’Etat, Azali Assoumani, et son homologue rwandais, Paul Kagamé, entre autres, ont ainsi répondu hier à l’invitation de leur sœur Samia Suluhu Hassan à la cérémonie officielle de commémoration des 60 ans de cette République fondée par Julius Nyerere le 9 décembre 1961 avant, leader charismatique de l’Union nationale africaine du Tanganyika, communément appelée Tanu. Le pays fut unifié après l’Union entre le Tanganyika et l’ile paradisiaque de Zanzibar un an après l’indépendance de cet archipel.


La Tanzanie est l’un des trois grands pays abritant le plus grand nombre d’expatriés comoriens après la France et Madagascar. Le pays a été, à la fin du 17eme siècle, la destination prisée des habitants de l’archipel, selon des témoignages d’historiens comoriens. Et de nombreux peuples de la corne de l’Afrique ont des filiations anciennes avec la Tanzanie.


Les autorités comoriennes et tanzaniennes ont organisé, cette semaine, une foire commerciale pour célébrer ensemble les 60 ans de l’indépendance de la Tanzanie. Les deux pays souhaitent bien identifier des actions coordonnées en faveur de la promotion des échanges économiques et scientifiques. Le président de la République et les membres de sa délégation ont regagné Moroni hier en fin d’après-midi.

AS. Kemba

 

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