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Gouvernement/Commerçants I Reprise des négociations dans «un climat de confiance»

Gouvernement/Commerçants I Reprise des négociations dans «un climat de confiance»

Politique | -   Ali Abdou

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Les discussions entre le gouvernement et le Collectif du mouvement anti hausse ont repris depuis la semaine dernière. Les trois points abordés portaient sur le coût du fret, les droits et taxes douaniers et le commerce intérieur.

 

Les négociations entre les différents départements ministériels et les représentants des commerçants ont repris depuis le mercredi 4 mars dernier. Une reprise qui intervient quelques jours après «le retard» noté par des représentants du Collectif du mouvement anti-hausse dans la concrétisation des mesures et autres engagements pris par la partie gouvernementale. Selon le président du Syndicat national des commerçants (Synaco), Mohamed Mouigni, les discussions entre le gouvernement et les représentants du Collectif ont repris «dans un climat de confiance et de respect mutuel».


Des négociations ont eu lieu avec des structures et autres entités impliquées comme l’Autorité portuaire des Comores (Apc) ou la société manutentionnaire, Moroni Terminal. Dans ses déclarations faites à Al-watwan, le président du Synaco a rappelé que cette rencontre s’était limitée sur le premier point de leur revendication, à savoir le coût du fret. Pour trouver une solution à ce premier point des revendications, le Collectif avait demandé que les ministères des Transports et du Commerce interviennent auprès de l’Apc et de Moroni Terminal. Pour le président du Synaco, «ces deux structures, l’Apc et Moroni Terminal, sont les principaux acteurs de cette situation de hausse de prix».

Un climat de stabilité

Après quelques échanges, chacun des deux protagonistes aurait avancé son point de vue et «maintenant la décision finale revienne aux autorités politiques afin de trouver une véritable solution». Dans ses explications, le patron du Synaco a informé que les négociations se sont poursuivies dès le lendemain (jeudi 5 mars) avec la direction générale des douanes et des représentants du ministère des Finances et celui de l’Economie. Les discussions tournaient autour du deuxième point de leurs revendications à savoir les droits et taxes douaniers. Le Collectif avait demandé «le respect strict des textes légaux et règlementaires et la fin de la liberté accordée à la douane de modifier de manière unilatérale et discrétionnaire les données commerciales».


A en croire Mohamed Mouigni, le samedi 7 mars, les représentants du collectif se sont entretenus avec les responsables du commerce intérieur. Selon lui, cette rencontre constitue le sixième point des revendications. Sur ce point, les grévistes avaient constaté «une absence de clarté dans le choix du pays en matière de politique au niveau du commerce intérieur», qui, selon eux, serait à l’origine de «la désorganisation totale du système de distribution».
A l’entendre, «les grévistes avaient montré l’urgence de rectifier cette situation, et avaient sollicité la reconnaissance du statut «d’entreprenant» aux vendeurs ambulants et des marchés de Volo-Volo, Dubaï et petit marché, en vue de réguler le désordre et le laisser-aller qui règne dans les différents marchés de la capitale».

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