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Gouvernorat de Ngazidja : Ali Mohamed Djalim remplace Abdourahim Said Bacar à Ngazi Ngome

Gouvernorat de Ngazidja : Ali Mohamed Djalim remplace Abdourahim Said Bacar à Ngazi Ngome

Politique | -

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«Ma mission consistera donc à assurer la supervision administrative de l’ensemble du cabinet de la gouverneure et du secrétariat général du gouvernorat comme j’aurai à assurer également la coordination des actions et activités de toutes les entités insulaires ainsi que celles des directions et services régionaux de Ngazidja», dira le nouveau secrétaire général du gouvernorat de Ngazidja, Ali Mohamed Djalim.

 

La passation de services entre l’ancien secrétaire général du gouvernorat de Ngazidja, Abdourahim Said Bacar, et son successeur, Ali Mohamed Djalim, a eu lieu dans la matinée d’hier, mardi 11 juin à Ngazi Ngome. Une cérémonie qui a été honorée par la présence de l’ancien commissaire à l’Education de Ngazidja, Oussein Ben Maoulida, d’ex collaborateurs de l’ancien gouverneur Hassani Hamadi, du personnel de Ngazi Ngome et plusieurs dizaines d’hommes et femmes majoritairement originaires de Moroni. Pour cette occasion, deux discours ont marqué l’événement. D’abord, celui du secrétaire général sortant, Abdourahim Said Bacar, qui a tenu tout d’abord à souhaiter la bienvenue et plein succès à son successeur. Il annoncera ensuite que la passation technique a déjà eu lieu lundi dernier. L’ancien collaborateur de Hassani Hamadi a aussi rappelé la lourde tâche qui attend son remplaçant. «Comme indiqué dans la Constitution de l’Union des Comores, le secrétariat général du gouvernorat coordonne tous les services dévolus à l’île. Votre action va ainsi constituer de repère qui permettra de suivre et d’évaluer périodiquement l’évolution des activités des différents secteurs, en veillant à ce que l’exécutif soit en droite ligne avec les objectifs du développement de l’île, et en cohésion avec les orientations du président de la République», a-t-il montré.


Abdourahim Said Bacar a tenu à remercier tous les agents de l’administration de Ngazidja et ses anciens collaborateurs dont l’ancien commissaire en charge de l’Education Oussein Ben Maoulida, le conseiller Bachirou et le Directeur Badaoui. «Je suis ravi d’avoir eu à travailler avec vous pendant ces trois derniers années», a souligné le secrétaire général sortant du gouvernorat de Ngazidja. Pour sa part, Ali Mohamed Djalim, promettant de mener à bien son travail, a remercié dans un premier temps, la gouverneure de Ngazidja, Mhoudine Sitti Farouata, pour la confiance témoignée. «Devant Dieu et les hommes ici présents, je prends l’engagement solennel de ne ménager aucun effort pour montrer que je suis digne de cette confiance», a-t-il juré avant d’annoncer sa mission. «Ma mission consistera donc à assurer la supervision administrative de l’ensemble du cabinet de la gouverneure et du secrétariat général du gouvernorat comme j’aurai à assurer également la coordination des actions et activités de toutes les entités insulaires ainsi que celles des directions et services régionaux de Ngazidja», a-t-il fait savoir. Le nouvel administrateur de l’exécutif de Ngazidja se dit conscient des tâches qui l’attendent. «Je mesure le poids de ma responsabilité et l’ampleur de la tâche qui est, à présent, la mienne», a-t-il reconnu. L’ancien fonctionnaire international a fait savoir que l’enjeu est de «relever ce défi qui est l’amélioration de la qualité du service public, afin de me hisser à la hauteur de la confiance que la gouverneure a bien voulu placer en ma modeste personne». L’ancien préfet du Centre promet de veiller à ce que «le droit de chacun soit respecté comme je veillerai scrupuleusement à ce que le devoir de chacun soit bien accompli».


Ali Mohamed Djalim a annoncé qu’une «ère s’achève aujourd’hui. Une nouvelle est née avec trois idées qui doivent guider nos actions communes : rigueur, transparence et volontarisme». Le nouveau secrétaire général du gouvernorat a invité tous les fonctionnaires de Ngazidja à travailler ensemble afin de relever les défis et «faire de Ngazidja une île de paix et de prospérité».

Chamsoudine Saïd Mhadji

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