Programmées pour se dérouler hier, jeudi 3 septembre, l’installation des conseils communaux de Moroni, Dimani et Hamahame Nyuma mdro n’ont pas eu lieu. Pourtant, la Ceni, les représentants du ministère de l’Intérieur et une partie des conseillers se sont présentés dans les endroits respectifs où ces opérations devaient se dérouler.
Interrogé sur ce qui s’est réellement passé, le secrétaire général de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Saïd Mzé Dafiné, a rappelé les textes “la loi a tout prévu. La loi 11-005 relative à la décentralisation, en son article 27, a prévu des cas de figure. Il suffit de convoquer l’élection demain (aujourd’hui, ndlr) avec les mêmes personnes qui étaient présentes aujourd’hui (28 au total).
Ce n’est évidemment pas le quorum puisqu’il est de 32 sur 49, mais si demain, 27 ou 28 conseillers se présentent ça sera la majorité absolue. Ainsi, la séance pourra se tenir. Si demain (aujourd’hui, ndlr) il n’y a pas 27 mais 26 ou 25 conseillers, on le renverrait au surlendemain. Ce jour-là quel que soit le nombre de conseillers présents, l’installation aura lieu”.
A la question de savoir si les élections auront lieu demain, l’intéressé explique “c’est compliqué car cela ne revient ni au président de la séance, ni à la Ceni qui est ici superviseure, mais au ministère de l’Intérieur. Il faut quand même savoir qu’il y a des personnes qui n’étaient pas là, il faut se renseigner sur le pourquoi de leur absence et les inviter à nouveau à travers des convocations officielles.
Si c’est fait exprès, qu’elles sachent que le lendemain ou le surlendemain l’installation peut se dérouler sans elles”. Saïd Mzé Dafiné a saisi l’occasion pour dénoncer l’attitude des “récalcitrants”. “Nous appliquons ce qu’on nous a demandé de faire. Si jamais des gens s’estiment lésés qu’ils fassent prévaloir leurs droits. Ils peuvent saisir la Cour. A Ndzuani, notamment à Bambao Mtsanga et Ngandzale Ada et Ongoju, l’installation se déroulera aujourd’hui comme prévue.