Le secrétaire général de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Saïd Mze Dafiné, a annoncé hier, lundi 20 juillet, après un entretien qu’il a eu avec le ministre en charge des élections, Mohamed Daoudou, la reprise du processus d’installation des conseils communaux, suivi des élections des maires et de leurs adjoints. Au total, ce sont 34 conseils communaux qui seront installés entre jeudi 23 au dimanche 26 juillet prochain sur l’ensemble du territoire national. Au niveau de l’île de Ngazidja, sur 28 conseils communaux, 18 seront installés à partir du jeudi prochain, 10 conseils ont été installés. Les maires et leurs adjoints sont déjà connus.

Dans l’île de Ndzuani qui comptabilise 20 conseils communaux, cinq seulement ont été installés, les maires et les adjoints ont été élus. Les quinze conseils restant seront installés entre jeudi et dimanche prochains, suivie des élections des maires et de leurs adjoints. Quant à l’île de Mwali qui compte seulement six conseils communaux, les cinq ont été déjà installés depuis le mois d’avril dernier. Un seul conseil communal doit être installé et procèdera à l’élection du maire et des adjoints.

Par rapport à la crise qui avait secoué la commune de Moroni, après l’élection controversée du maire Hassan Mohamed Halidi, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) s’est soumise à la décision rendue par la section constitutionnelle et électorale de la Cour suprême qui a invalidé cette élection. La commune de la capitale fera partie des 18 conseils communaux de l’île de Ngazidja à installer entre jeudi et dimanche. Les conseillers de cette commune devront, après leur installation, procéder à l’élection du maire de la capitale et de ses adjoints.

Quant à la question du vote des chefs de villages et de quartiers, qui avait animé le débat politique ces derniers temps, le ministère de l’Intérieur a assuré que les chefs de villages et de quartiers participeront aux élections des maires et de leurs adjoints conformément au code électoral et à la loi relative à la décentralisation. Notre source a indiqué que «seuls les chefs de villages et de quartiers qui figurent sur le fichier de la Fonction publique et ceux ayant été nommés par arrêtés du ministre de l’Intérieur, visé par le secrétaire général du gouvernement et le contrôleur financier pourront prendre part aux élections des maires et de leurs adjoints».

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