Un mois avant l’investiture du 26 mai du président Azali Assoumani, déclaré élu dès le premier tour le 14 janvier dernier, son directeur de cabinet, Youssoufa Mohamed Ali (Belou), a convoqué la presse le vendredi 26 avril dans son bureau pour faire le point sur les préparatifs de l’événement. Il a montré les dispositions prises pour organiser une cérémonie grandiose.
«Nous avons pris les dispositions nécessaires pour organiser l’investiture dans la paix. C’est une journée historique pour notre pays. Cette investiture a deux caractéristiques. D’abord, le succès de la présidence comorienne de l’Union africaine. Une réussite qui a été saluée par les grands pays du monde, par l’Union africaine et par les pays voisins de la région de l’océan Indien ». Ensuite, c’est la première fois que nous allons accueillir sept présidents et chefs de gouvernements ainsi que 150 à 200 représentants des pays étrangers.Les Comoriens sont connus pour leur hospitalité. J’appelle les Comoriens à se mobiliser pour bien accueillir les étrangers qui seront là. Le gouvernement a pris les mesures nécessaires pour sécuriser l’investiture», a-t-il dit.
Le chef du cabinet du chef de l’Etat a ensuite annoncé que l’investiture se tiendra au Stade de Malouzini, et qu’au niveau organisationnel, les invitations ont déjà été envoyées à l’étranger. Au niveau national, «elles seront prêtes et distribuées à partir du 6 mai prochain». «Nous estimons accueillir plus de 10 000 personnes. Toutes les dispositions sont prises au niveau sécuritaire», a-t-il prévenu.
Le chargé de la Défense a ensuite mis en garde l’opposition, soupçonnée à tort ou à raison de fomenter des troubles pour gâcher la fête. «Nous ne laisserons personne menacer la sécurité de notre pays», a-t-il averti. Même si, pour Belou, «la principale menace de l’investiture, c’est la pandémie de choléra». «Nous devons nous mobiliser pour lutter contre cette pandémie. Le gouvernement a pris des mesures pour éradiquer complètement ou réduire cette pandémie qui menace la sécurité sanitaire des Comoriens», a-t-il dit.