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Investiture d’Azali Assoumani I Les organisateurs parlent d’un « succès diplomatique »

Investiture d’Azali Assoumani I Les organisateurs parlent d’un « succès diplomatique »

Politique | -   Abdallah Mzembaba

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La cérémonie d’investiture du président Azali Assoumani, organisée le 26 mai dernier, a été saluée par les organisateurs comme un succès diplomatique, malgré certains défis logistiques. Retour sur cet événement avec les témoignages du directeur de cabinet du chef de l’État, Youssoufa Mohamed Ali, et du conseiller privé du président, Nour El Fath Azali.

 

Une conférence de presse tenue hier jeudi 30 mai, à la présidence de la République a permis au comité d’organisation de revenir sur la cérémonie d’investiture d’Azali Assoumani. Le directeur de cabinet du chef de l’État et chargé de la Défense Youssoufa Mohamed Ali et le conseiller privé du président Nour El Fath Azali, ont exprimé leur satisfaction quant au déroulement de l’événement. “C’est la première fois que nous avons accueilli plus de deux présidents simultanément dans le pays”, a souligné Youssoufa Mohamed Ali.

En tout, ce sont quatre cents soixante étrangers, dont cinq chefs d’État étrangers, qui ont assisté à cette journée. Selon Youssoufa Mohamed Ali, l’événement a été un succès diplomatique, avec la représentation de plusieurs pays. “Les homologues du président Azali Assoumani ont salué sa présidence de l’Union africaine”, a-t-il ajouté.

Défis logistiques et organisationnels

Malgré les éloges, Nour El Fath Azali a reconnu des failles organisationnelles. “Si des couacs ont eu lieu, nous les corrigerons la prochaine fois. La perfection n’existe pas”, a-t-il affirmé. L’investiture a débuté avec du retard en raison de l’arrivée tardive du président malgache, Andry Rajoelina, ont précisé les conférenciers. En outre, “il y avait trop de soleil à 11 heures, et beaucoup de gens sont partis après la prestation de serment”, a-t-il expliqué.

Vision et projets futurs

Le fait qu’il y ait eu de nombreuses personnes venues de l’étranger a nécessité la “réservation de 200 chambres d’hôtels et de 240 chambres dans des maisons privées, ainsi que la location de 80 voitures”. Nour El Fath Azali a insisté sur la complexité logistique, mentionnant que plusieurs prestataires avaient également été mobilisés pour garantir le bon déroulement de la cérémonie. “La sécurité stricte a également été un obstacle, décourageant de nombreuses personnes de participer. Nous avons choisi de ne pas distribuer la totalité des cartes d’invitation, et parallèlement il y a eu des soucis au niveau de leur distribution”, a-t-il admis. Les ministères étaient sous pression, les personnes en charge étant souvent détournées vers d’autres tâches ce qui, expliquent-ils, a alourdi davantage la gestion de l’évènement.


Le comité d’organisation a souligné l’importance de “capitaliser sur les succès diplomatiques de l’événement. Nous avons signé un accord avec le Mozambique, une coopération gagnant-gagnant”, a précisé Youssoufa Mohamed Ali. Les chefs d’État invités “ont tous proposé des visites de travail, ouvrant la voie à des collaborations futures”. Sur les relations tendues entre les Comores et Madagascar, le chargé de la Défense a ajouté que des négociations sont en cours pour rétablir rapidement les vols internationaux. Avec cette prestation de serment, un mot a été largement mis en avant : renouveau. “Cela signifie adopter une nouvelle philosophie basée sur les résultats”, a expliqué Nour El Fath Azali. “Le président Azali Assoumani est déterminé à opérationnaliser les projets phares de son programme, notamment en matière de construction hôtelière et d’infrastructures”,a renchérit Youssoufa Mohamed Ali.

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