Depuis le lancement de sa campagne le 18 décembre 2024, Hamidou Karihila multiplie les rencontres de proximité. Il organise des porte-à-porte et des conférences-débats avec les électeurs. Lors de ses tournées dans la région, cet ancien ambassadeur des Comores en Arabie Saoudite, se nomme «le candidat du changement et le plus proche des citoyens ». Il compte renforcer sa proximité avec les électeurs. «Une fois élu, je vais ouvrir un bureau dans la région pour la première fois. Vous n’aurez plus besoin de vous déplacer jusqu’à Moroni. Ce bureau, avec un secrétaire et un conseiller, va recueillir vos doléances et vont partager ensemble les défis de la région», promet-il aux électeurs.
Le candidat à la deputation prévoit également de faire de son bureau « un centre d’échanges entre les deux communes de sa circonscription », pour des réflexions sur des projets en lien avec la pêche, l’agriculture, les infrastructures routières, l’éducation et la formation professionnelle. Revenant sur son divorce avec le parti au pouvoir, la Convention pour le renouveau des Comores (Crc), Hamidou Karihila a dénoncé « la marginalisation » de sa région, Hamahame, pour justifier son depart. «Depuis neuf ans que le président Azali Assoumani est au pouvoir, que fait-il pour notre région ? Rien. Hamahame est la région la plus oubliée du pays», a-t-il estimé.
Le candidat promet de capitaliser ses compétences diplomatiques pour attirer des partenaires et des investisseurs, et développer l’économie locale. L’ancien secrétaire d’Etat promet de faire sa région « un grand pôle économique ». Il s’engage également à lutter contre le chômage, en misant sur des projets concrets. «Ils vont vous promettre des routes et des miracles, mais vous savez qu’ils mentent. Depuis qu’ils sont là, qu’ont-ils fait ? » a-t-il lancé aux électeurs.
Sécuriser les élections
Interrogé , sur la sécurisation des élections, Hamidou Karihila a exhorté les électeurs à voter massivement. «La meilleure méthode, c’est de ne pas laisser une seule chance aux membres des bureaux de vote de voter à votre place», a-t-il préconisé. Il a précisé que dans chaque bureau de vote, deux représentants des candidats de l’opposition, ainsi que le mandataire du candidat, seront présents pour garantir la transparence. «Trois personnes dans un bureau ne laisseront pas passer les irrégularités», a-t-il dit.
