Dr Hamidou Karihila, candidat du parti « Espoir des Comores » pour la région de Hamahame, a dévoilé mercredi dernier son programme électoral à Mbeni lors de l’ouverture de son quartier général de campagne. L’événement a réuni des dirigeants du parti, des personnalités locales et de nombreux citoyens.
Dans son discours, l’ancien allié du président Azali Assoumani devenu opposant a présenté ses principaux objectifs s’il est élu député, à savoir « renforcer l’unité régionale et promouvoir une société prospère, tout en mettant en valeur le rôle clé de la région dans les domaines économique, agricole, commercial et culturel aux Comores ». Il s’engage à « soutenir un développement durable basé sur une gestion intégrée des ressources naturelles, l’agriculture durable, l’accès aux énergies renouvelables, la préservation des écosystèmes et la sensibilisation communautaire ».
Une proximité permanente avec les citoyens
Dr Karihila a également souligné « l’importance de lutter contre le chômage des jeunes en facilitant leur accès à l’emploi grâce à des formations et des opportunités professionnelles adaptées ». Pour pallier le manque de qualifications et favoriser l’intégration sur le marché du travail, il prévoit « des initiatives ciblées ».
En matière de gouvernance, il propose d’être « un député proche des citoyens » en créant un bureau régional dédié à l’écoute et à la coopération avec les communautés locales.
Ce bureau, appuyé par un secrétaire et un conseiller, aura pour mission de « résoudre les problématiques de chômage et de contribuer au développement local ».
Par ailleurs, le candidat ambitionne de mettre en place « un comité de pilotage régional » composé d’experts pour « élaborer des plans de modernisation économique, sociale, culturelle et touristique, en collaboration avec les mairies locales ». Il compte également « mobiliser des financements pour assurer la pérennité des projets de développement ».
Sur le plan législatif, le candidat s’engage à « proposer et défendre des lois visant à renforcer le contrôle du gouvernement, garantir une bonne gestion des ressources publiques et réglementer les célébrations religieuses pour limiter les conflits et le gaspillage ». Il prévoit aussi de déposer « des propositions relatives aux salaires des enseignants, au statut des imams et prédicateurs, ainsi qu’à la construction de mosquées ».