Ce dimanche, le candidat au poste de député, Toufé Maecha a inauguré son quartier général à Ndrouani ya Bambao. Accueilli en fanfare par ses partisans venus des localités de Bambao ya mbwani mais aussi la jeunesse mobilisée comme il se doit, Toufé Maecha était accompagné de sa suppléante Halissoi Ali Mbae et de son directeur de campagne, Abdourahim Moussa. Celui-ci a appelé à une forte mobilisation pour offrir la chance à « l’enfant de la région » d’aller défendre celle-ci au niveau de l’Assemblée. «Toufé est un jeune ambitieux qui a ce rêve de changer et donner une vie meilleure à sa région. Vous ne le regretterez pas de lui donner vos voix », a fait savoir son directeur de campagne.
A son tour, le candidat devait prendre la parole. Après une brève présentation de son personnage, Toufé Maecha a promis de ne jamais baisser sa voix là où celle-ci doit être hautement entendue. « Je ne suis pas du genre à la boucler lorsqu’il s’agit de défendre une injustice et je ne changerai pas ma façon d’être », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : « Je ne suis pas venu vous promettre des routes neuves ou moins encore l’électricité car cela ne sera pas de mon ressort une fois à l’Assemblée.
Défendre les plus faibles
Je sais que bon nombre de candidats vont venir vous promettre tout ça mais c’est une illusion ». Toufé Maecha a expliqué qu’en tant que journaliste, il a toujours eu à cœur de défendre les plus faibles, les laissés pour compte, les opprimés, le droit des femmes, pour une meilleure justice sociale. Il terminera son discours par citer ses trois priorités en tant que député. Toufé Maecha compte augmenter le budget de l’Education pour redonner à l’école publique ses lettres de noblesses. Pour lui, il est inconcevable qu’aujourd’hui, la majorité des élèves se tournent vers le privé parce que les pouvoirs publics ont fait de l’école publique le cadet de leurs soucis.
Il prévoit de se pencher sur la revalorisation des montants des retraites. La raison est simple : rendre la dignité à celles et ceux qui ont servi le pays.
La somme «de 13.000 francs» de pension de retraite par mois est tout simplement inacceptable, selon le candidat. Et enfin, proposer une loi d’amnistie pour l’ancien président de la République Ahmed Abdallah Sambi et l’ancien gouverneur de l’île de Ndzuani Abdou Salami Abdou, en détention depuis six ans. Cette proposition de loi une fois adoptée «permettra à l’ancien Raïs et au gouverneur déchu de Ndzuani de recouvrer leur liberté volée ».
