Le député Ali Said Bakary, vice-président de la commission des lois s’est félicité hier du travail réalisé par les parlementaires visant à accompagner le gouvernement dans sa politique de lutte contre les violences et d’appui à la réforme de la politique pénale. Les autorités ont engagé un long chantier de transformation de l’appareil judiciaire par une réactualisation des textes pour répondre aux attentes des Comoriens s’agissant des répressions contre les violences contre les femmes et les enfants.

La sécurité du pays

«Le parlement a procédé à l’examen et à l’adoption de nouveaux instruments juridiques, notamment l’organisation judiciaire et le nouveau code pénal qui tiennent compte de nouvelles menaces tel que le terrorisme, la cybercriminalité ainsi que les juridictions compétentes», a-t-il mentionné, ajoutant que «le but étant de mieux protéger les Comoriens et assurer la stabilité du pays». Le député s’est félicité de l’opération ayant abouti à l’arrestation et à «l’extradition en cours» d’Insa Mohamed alias Bobocha qui s’était évadé de la prison le 15 novembre dernier.

Au cours d’un entretien avec Al-watwan, Ali Said Bakary a salué «le professionnalisme des services de renseignement, de sécurité et des autorités compétentes pour avoir parvenu à appréhender le fugitif». Pour le député «Bobocha en cavale représentait une menace non seulement pour la sécurité quotidienne du pays mais également il défiait les autorités» et que cela devrait, selon lui, servir de leçons aux autres que l’Etat ne tolèrera jamais des actes de défiance.
«L’arrestation de Bobocha est une victoire de la République et un message fort adressé à ceux qui veulent s’en prendre à la sécurité de nos concitoyens. Elle témoigne de la détermination de l’État à combattre sans relâche les ennemis de la République», a précisé l’élu de Badjini-Ouest. «Il était très important de montrer que nulle ne peut s’en prendre aux institutions et à ceux qui les incarnent en toute impunité», a-t-il ajouté. «Le pire des ennemis de ce pays est celui qui veut introduire l’insécurité dans ce havre de paix. C’est pourquoi, il faut être ferme face aux auteurs des actes de déstabilisation et de nouvelles violences», dit Ali Said Bakary qui félicitera, au passage, «la collaboration coordonnée et l’appui précieux des autorités malgaches».

Le club des pays émergents

Revenant sur la gestion de la pandémie, le député a rendu hommage au gouvernement pour «toute l’énergie consacrée à la lutte contre la pandémie» mais aussi «nos partenaires de développement la France, la Chine, ainsi que l’Oms qui sont à la pointe de la lutte contre la pandémie, au travers des actions concertées. Ali Said Bakary dit «saluer la manière dont le gouvernement a géré et gère encore la pandémie sous le leadership du président de la République qui s’est très vite fait le garant de la santé nationale», appelant à «construire une grande muraille de solidarité afin de freiner la contagion et de protéger des populations vulnérables»
Côté politique, le député appelle les Comoriens et la classe politique «à ne pas commettre les erreurs du passé», faisant allusion au feu président Ali Soilihi. «Nous avons le devoir de mémoire. Ali Soilihi était un bon président comme l’est aujourd’hui Azali Assoumani. Il faut soutenir la dynamique de développement qu’il a impulsé».
Pour l’élu, la trajectoire tracée doit être soutenue. «Les réformes engagées par le gouvernement sous la conduite éclairée du chef de l’État portent un espoir, je suis certain s’il y a un soutien, le pays rejoindra le club des pays émergents. Mais à condition que l’on rejette les passions de violence pour restaurer une société plus pacifique», dira-t-il.