Alors que la date de la tenue des assises nationales arrive à grand pas, la diaspora comorienne continue de se préparer pour justement apporter sa contribution lors de ce grand événement prévu au mois de décembre. Depuis le 27 octobre, l’ambassadeur comorien accrédité en France a commencé des consultations pour recueillir les avis et les propositions de nos compatriotes.

Après avoir reçu, le Groupement des notables de l’île de France  et la coordination France du Mouvement du 11 août, Soulaimane Mohamed a rencontré, le 2 novembre la Commission nationale technique de la diaspora(Cntd). Cette dernière est une structure mise en place en 2014 pour réfléchir et proposer un schéma de restructuration de la diaspora comorienne en France. Ahmadou Mze, un membre de la Cntd ayant participé à cette rencontre, fera donc savoir que l’objectif de leur rencontre était de tirer les conclusions de ces consultations.

Droit de vote

A en croire ce dernier, tous les mouvements et structures comoriens vivant en France sont convaincus de choisir la Cndt pour les représenter durant les assises. Cette commission compte venir avec quatre points importants. Tout d’abord il y a une étude et un schéma de structuration de la diaspora basée sur la représentativité à partir d’une élection où toute la diaspora sera invitée à participer pour élire ses représentants sur les 14 pôles ou régions de la France y compris la Réunion. Le vote de la diaspora n’est donc pas non plus exclu.

Selon Ahmadou Mze, la circonscription de France a été créée en 2015 à la demande des autorités comoriennes juste pour favoriser ce processus de vote. Le troisième point évoqué c’est le statut des comoriens de l’extérieur notamment ceux vivant au pays de Napoléon. Et enfin la mise en place de la maison de la diaspora comorienne  tout comme son mode de financement. “Sur la base de ces thèmes, sur lesquels on travaille depuis 2013, nous Cntd demandons à l’Etat et au Cpan de faire en sorte à ce que nous puissions parler au nom de la diaspora. Mais notre principal combat est le vote de la diaspora” plaidera t-il.

Rappelant que les modalités permettant aux comoriens de voter sont à deux doigts de s’achever et qu’il faut que le pays s’implique. “Le droit de vote signifie à nos yeux non seulement un droit civique mais une forme de reconnaissance. Pour le moment, l’ambassadeur devra rédiger son rapport et l’envoyer au gouvernement” a fait savoir notre interlocuteur.