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La directrice-pays de la Banque mondiale à Beit-salam I La réorganisation du portefeuille financier au menu des échanges

La directrice-pays de la Banque mondiale à Beit-salam I La réorganisation du portefeuille financier au menu des échanges

Politique | -   Nassila Ben Ali

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Le portefeuille de la Banque mondiale soutient plusieurs projets dans le pays, notamment dans les domaines de la Santé, de l’Agriculture, du Tourisme et infrastructures routières, entre autres. Ainsi, la directrice-pays de la Banque mondiale pour les Comores séjourne dans nos murs pour faire le bilan des travaux et des projets engagés. Idah Z. Pswarayi-Riddihough a promis «un avenir meilleur». Le ministre des Finances annonce la hausse du montant de l’enveloppe financière qui passe de 40 millions à 251 million de dollars.

 

La directrice-pays de la Banque mondiale pour les Comores a été reçue hier mardi 24 août à Beit-salam, par le président de la République, Azali Assoumani. Interrogée sur l’objectif de sa rencontre avec le chef de l’Etat, Idah Z. Pswarayi-Riddihough, qui est à sa première visite aux Comores, a tenu, d’abord, à souligner l’importance de sa venue dans l’archipel pour rencontrer les autorités comoriennes, notamment le ministre des Finances, pour réorganiser le portefeuille de la Banque mondiale dédié aux Comores. «On a abordé le même sujet avec le président et nos échanges se sont axés sur les aspects qui sont un peu difficiles à résoudre et à mettre en œuvre avec le ministère. Ainsi, le président nous a donné ses conseils», a-t-elle indiqué.


Concernant les axes privilégiés dans les échanges, la Zimbabwéenne a souligné des problèmes liés à la Covid-19. «C’est le plus important des sujets qu’on a abordés, à savoir l’accès à la vaccination, aux médicaments, mais également comment résoudre les problèmes liés à la crise sanitaire», a-t-elle fait savoir, mentionnant bien sûr l’économie qui, selon elle, est impactée partout dans le monde.


«Avec le président Azali, les discussions se sont également focalisées sur la manière d’aider le secteur économique à se relever, mais également sur les objectifs qui ont été mis à jour et aussi exécutés», devait-elle souligner, confirmant le partenariat de la Banque mondiale avec le gouvernement comorien, en particulier les autorités financières.

Un avenir meilleur

Le ministre des Finances, qui avait pris part aux discussions, a indiqué que Idah Z. Pswarayi-Riddihough se trouve aux Comores pour échanger sur la réorganisation du portefeuille de la Banque mondiale, sur l’évolution des projets financés «pour voir ensemble comment résoudre les problèmes enregistrés et qui retardent l’exécution de certains projets». Saïd Ali Saïd Chayhane a souligné qu’en général le partenariat évolue dans le bon sens, ajoutant que la directrice-pays est venue rencontrer le président de la République pour le féliciter et lui faire le point sur la coopération globale. «Elle a rassuré le président quant à un avenir meilleur dans plusieurs domaines concernant le développement de notre pays», a-t-il confié.

De 40 à 251 millions de dollars

La visite de la directrice-pays de la Banque mondiale permettra, à en croire Saïd Ali Chayhane, d’accélérer les projets financés par son institution, notamment les projets dans les secteurs de la Santé, de l’Agriculture, du Tourisme, et des infrastructures routières, entre autres. «Plusieurs projets vont démarrer sous peu. C’est ainsi qu’elle a tenu à venir personnellement dans notre pays pour résoudre ensemble les quelques problèmes enregistrés d’une part et constater elle-même les avancées qui ont été enregistrés, d’autre part», a rassuré l’argentier de l’Etat, ajoutant que les coordonnateurs des projets seront bien sûr sensibilisés.


Concernant l’évolution des travaux avec les institutions financières, le ministre des Finances s’est dit «satisfait». Il prendra comme exemple les travaux avec la Banque mondiale, en particulier le projet Ida dont l’enveloppe était de 40 millions de dollars en 2016. «Actuellement, on est à 251 millions de dollars. Cela prouve que les relations sont très bonnes», s’est-il réjoui.

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