Souef Mohamed El-Amine, ministre des Affaires étrangères, a martelé : “ cette décision donne une réponse claire aux gens qui se leurraient en disant que la France était un pays ami, elle n’a pas d’amis, elle a des intérêts à défendre”.
Il poursuivra : “nous refusons de nous agenouiller devant la France et nous continuerons car même si celle-ci a la force avec elle, nous de notre côté avons le droit”.
Rappelons que 29 mars dernier, les autorités françaises avaient annoncé la suspension des visas officiels et diplomatiques à l’Etat comorien en réplique à la décision du gouvernement comorien.
Lors des différentes rencontres avec la diplomatie française, le ministre Souef Mohamed El-Amine s a toujours soutenu que le Gouvernement n’a pas demandé à ce que cette mesure soit levée et que le plus important était « de parvenir à une solution pérenne ».
Même après le tête-à-tête avec le ministre des affaires étrangères français, Jean- Yves le Drian, le gouvernement a maintenu sa décision de ne pas accueillir les bateaux ou aéronefs en provenance de Mayotte avec à son bord des citoyens comoriens "refoulés".
Pour ce qui est de la réciprocité de la diplomatie comorienne face à la mesure prise par les autorités française, ile minsitre comorien lâchera : “la diplomatie comorienne ne fonctionne pas de la même manière que la diplomatie française. La France utilise la force quand les Comores privilégient le dialogue”.