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Lancement du projet d’étude des Sultanats historiques I Préparation du dossier d’inscription au patrimoine mondial

Lancement du projet d’étude des Sultanats historiques I Préparation du dossier d’inscription au patrimoine mondial

Politique | -

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La direction du Centre national de documentation et de recherche scientifique (Cndrs) a présenté la concrétisation d’une méthodologie de documentation des études des sultanats remontant à 2005.

 

Le ministre de l’Éducation nationale, le directeur général du Centre national de documentation et de recherche scientifique (Cndrs) et des experts internationaux ont procédé au lancement du projet d’étude des sultanats, le mardi 20 février dernier, au Cndrs.

Il s’agit d’un atelier axé sur la préparation du dossier d’inscription au patrimoine mondial, à travers une coopération entre le Cndrs, l’Unesco et l’ambassade de France aux Comores. Ce projet comprend également une remise de matériel à l’Observatoire volcanologique du Karthala (Ovk).


« De nos jours, tout le monde reconnaît que malgré les menaces de risques et de catastrophes naturelles dans les pays de l’océan indien, l’archipel des Comores dispose d’une richesse patrimoniale et touristique remarquable, tel que le sultanat historique des Comores et le Karthala, qui méritent d’être surveillés, conservés et valorisés afin d’être inscrits sur la liste du patrimoine mondial», a déclaré le ministre de l’Éducation, Takiddine Youssouf.

Ce dernier a tenu à exprimer sa gratitude envers l’ambassade de France, qui est «un partenaire privilégié du pays» et qui a financé le Cndrs, gardien du patrimoine culturel des Comores. «C’est un soutien remarquable, notamment le financement de différents projets actuellement en cours, tels que le projet Fspi RR, marquant le 45e anniversaire du Cndrs », a-t-il souligné.

Des sites touristiques et monuments culturels

Par ailleurs, le directeur général du Cndrs, Toiwilou Mze Hamadi, a également insisté sur la possession de plusieurs sites touristiques et monuments culturels qui méritent d’être connus à travers le monde entier. «L’échange d’influences entre la culture Swahili et arabo-chirazienne est significatif et révélateur.

Notre paysage urbain, de l’architecture à ses décorations, ainsi que la manière dont les espaces urbains, y compris dans les traditions culturelles, présentent des caractéristiques spécifiques, ont conduit à l’établissement de l’exposition des sultanats », a-t-il fait savoir.De son côté, l’expert Simone Ricca a affirmé que la connaissance de ce projet est essentielle, notamment dans la mesure où il doit se réaliser sur place et non en France.

« Notre rôle est d’aider à coordonner ce travail et de donner une direction à travers un travail d’équipe. Initié en 2005 dans le cadre d’une réflexion sur un classement au patrimoine mondial, au départ nous pensions à des monuments, ce qui suivait une logique traditionnelle avec une nomination continue.

Le concept a évolué pour inclure l’idée d’une ville historique, englobant un ensemble de médinas dans une présentation au niveau des candidatures, permettant ainsi une représentation géographique étendue et une perspective temporelle des villes des sultanats», a-t-il expliqué.

                Par Nakib Issa

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