La coordination politique de Hambou de la Crc a organisé avant-hier lundi une conférence de presse au siège de la Crc situé à Moroni pour exiger la démission d’Ali Mhadji.
Au lendemain de cette sortie médiatique, l’élu de Hambuwu a tenu à mettre les choses au clair. Sans vouloir s’éterniser sur les propos tenus par les membres de la coordination, il a quand même fait un tour d’horizon sur ce qui entoure ce bras de fer.
“J’ai donc accepté de répondre à vos questions en guise de respect à l’endroit des journalistes. Je me dois de vous faire comprendre qu’il n’est pas évident de répondre à toutes les personnes qui feront une déclaration à l’instar de ceux qui ont tenu le point de presse d’avant-hier au quartier général de la Crc.
Se référer aux textes en vigueur
Ces derniers seront répondus par d’autres jeunes de la région de Hambuwu prochainement car ce n’est pas à moi de le faire” a-t-il révélé dans un bref entretien accordé à Al-watwan.
S’ils veulent une réponse de sa part ajoutera t-il, qu’ils demandent à ceux qui les envoient de venir pour qu’on fasse une confrontation dans les endroits les plus appropriés.
Actuellement, je suis un député et c’est donc une grande responsabilité qui ne m’autorise pas à jacter un peu partout. J’aimerais leur faire comprendre que nous ne sommes pas en train de changer les chefs de nos classes sociales, Mfaume wa mdi par exemple. Mais il s’agit d’un mandat de député, je suis donc un élu de la nation, a précisé Ali Mhadji.
“Même si les textes et les lois sont bafoués, je continue à croire que notre pays est démocratique. Donc on ne peut pas demander mordicus des choses sans fondements” devait-il rappeler. Pour ce qui est de l’unité de la région quant à la demande de démission, notre interlocuteur a fait savoir qu’il n’y a jamais eu l’existence d’un quelconque accord entre les 11 localités de la région.
“Qu’ils cessent d’associer notre région dans leurs histoires. D’ailleurs ils étaient tous persona non grata dans de nombreux villages comme Bangwa, Salimani, Shuwani entre autres. Avant d’ajouter qu’ “on m’a exclu de la Crc car le comportement des membres étaient aux antipodes du mien j’en suis fier car je suis un républicain. J’ai refusé de voter une loi qui allait sanctionner les citoyens. Jamais je ne cautionnerai une augmentation des prix des denrées de première nécessité comme le riz, alors que j’ai été élu pour trouver des solutions pouvant alléger le lourd fardeau que porte la population comorienne.”