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Le directeur de cabinet chargé de la défense charge l’opposition

Le directeur de cabinet chargé de la défense charge l’opposition

Politique | -

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Le directeur de cabinet en charge de la défense, Youssouf Mohamed Ali a tenu un point de presse à la présidence hier en début d’après-midi. Il a saisi cette occasion pour dresser «le positif» bilan du premier anniversaire du président de la République. Il en a profité pour épingler l’opposition. En effet, celle-ci qui dans une déclaration publiée il y a quelques jours, a jugé mitigée l’action gouvernementale durant la première année du mandat.

 

Le directeur de cabinet est parti au pas de charge. Il a défendu le bilan du président Azali Assoumani et son gouvernement. Youssouf Mohamed Ali  est bien évidemment revenu sur le retour de l’électricité. Il a rappelé que «cela faisait au moins 15 ans que les comoriens n’étaient pas aussi sereins du point de vu énergétique».

Il a, à ce titre, fustigé la déclaration-bilan de l’opposition, en ce sens qu’elle s’est «contentée de critiquer sans chercher à apporter la plus petite solution». 

 


Lire aussi : Première année d’une mandature : L’opposition monte au créneau et dresse le bilan du régime


 

Les signataires du document ont, en effet, regretté que les procédures légales aient été autant bafouées durant ce premier anniversaire.

Le premier collaborateur du président de la République a répliqué «qu’ils étaient très mal placés pour faire la leçon, eux qui sont partis aux Emirats Arabes Unis avec une valise pleine d’argent pour acheter des groupes  électrogènes qui n’ont pas fonctionné longtemps».

Et de faire un rappel sur «les 3 catégories d’appels d’offres existant : le gré à gré, le restreint et l’international»… Il ajoutera que Caterpillar a été choisi parce que «nous avons déjà travaillé avec eux et nous en sommes satisfaits et je sais qu’ils formeront des gens pour prendre leur succession quand leur contrat aura pris fin».

L’opposition a notamment regretté «l’opacité qui entourait la construction du nouvel hôpital et le choix de ses architectes» et s’est, par ailleurs, demandé de quelle provenance sera son financement.

A cela, Youssouf Mohamed Ali répondra calmement «que c’est méconnaître Azali que de penser qu’il n‘a pas les moyens de mener à bien sa politique ; je tiens à leur rappeler que durant 7 ans, nous avons eu à gouverner ce pays sans aide étrangère à part celle de l’Arabie Saoudite qui nous avait fait un seul don de 2 millions de dollars».

Pour ce qui est de l’hôpital de Bambao-mtsanga, le directeur de cabinet a rappelé que «2 milliards de francs ont été utilisés pour aménager la route qui y mène,  nous y avons fait une adduction d’eau, raccordé l’électricité et y avons installé un réseau internet haut débit» bien que ce projet émane des précédents régimes de la signature de la convention à la construction. Et il prendra de préciser que :

 

Pour cela, nous n’avons vendu ni citoyenneté économique ni Comores Telecom pour financer nos projets


Le camp «des vaincus»  lors des dernières élections a, en outre, regretté qu’en matière de diplomatie, rien n’ait été fait pour le retour de Mayotte dans son giron naturel. Ici aussi, Youssouf Mohamed Ali a rappelé  que «le Comité Maore avait été reçu 5 fois par le président de la République, qu’un conseil paritaire autour de la question sera doté d’un bâtiment», etc. 

Il prendra le soin de souligner que pour la départementalisation et la rupéisation de l’île sœur de Mayotte, «les gouvernements de l’époque n’ont pas pipé mot».


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