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Le Fnj annonce «une entente» après des années de divergences

Le Fnj annonce «une entente» après des années de divergences

Politique | -   Mhoudini Yahaya

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Des divergences de vues ont entamé la cohésion des membres du parti depuis 2008. Par le biais de ses bras droits issus de la région d’Itsandra, le parti dit avoir retrouvé «calme et sérénité» au lendemain d’une rencontre de conciliation qui a eu lieu à Mirontsi le 15 mai 2022.

 

Les membres du front national pour la justice (Fnj) se sont réjouis d’annoncer devant les médias présents, la paix et la réconciliation retrouvées après plusieurs années de mésentente. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse tenue hier jeudi au New select.

«Tout oublier et repartir de l’avant»

La formation politique avait traversé une période de turbulences marquée par des divisions et des divergences de vues qui viennent d’être surmontées comme le soulignent avec fierté les responsables du bureau central.


«Il faut reconnaitre que de 2000 à nos jours, les partis politiques comoriens sont confrontés à des divergences d’opinion causant une division interne entre les membres. Le parti Fnj n’a pas échappé à la règle mais à la différence des autres, nous sommes le seul parti qui a su trouver les solutions adéquates pour un retour à la paix. Le 15 mai 2022, nous nous sommes tous réunis à Mirontsi dans la région d’Itsandra et ensemble avons décidé de tout oublier et repartir de l’avant», a fait savoir le secrétaire général du parti, Mahamoud Hodari.


A la question de savoir la raison pour laquelle le parti a attendu tout ce temps avant de faire cette annonce, le secrétaire général du Fnj a justifié par le fait que les responsables devaient se rendre dans les îles à la rencontre des partisans pour une mise au point et un éclaircissement de la situation. «Il n’y avait aucune guerre au sein du parti mais seulement une incompréhension et des divergences d’opinion.

 

Chacun de nous a voulu bien faire pour le parti», a tenu à mettre au clair Mahamoud Hodari qui a profité pour remercier la région d’Itsandra qui, par le biais de ses ulemas, a contribué à sa façon à cette réconciliation.Pour Youssouf Abdou Soimadou, membre de la commission islamique du parti, «la réconciliation et l’union sacrée sont une obligation dans notre société. Le retour au calme et à la stabilité est une bénédiction pour le parti mais aussi pour le pays».

 

Concernant les perspectives et les projets du parti pour les prochains jours, le secrétaire général a préféré ne pas s’aventurer sur ce sujet. «C’est trop tôt pour le dire mais les Comoriens en sauront davantage dans les prochains jours. D’autres rencontres vont suivre et vous serez tous informés», a-t-il promis.

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