Le ministre de l’Intérieur et de l’Information, Mohamed Daoudou, a pris part, les 5 et 6 avril à Tunis, à la trente-quatrième session du conseil des ministres arabes de l’Intérieur. Les travaux de cette réunion ont été ouverts par le président tunisien, Béji Caid Essebsi, en présence des hauts représentants de la Ligue arabe, du Conseil de la coopération des pays du Golf, de hauts cadres des instituions internationales et de fortes délégations des forces armées des pays membres de la Ligue des Etats arabes.
Selon le commissaire Assoumani Ali, membre de la délégation comorienne, le ministre de l’Intérieur de l’Union des Comores a fait part de sa «satisfaction» pour avoir participé à cette réunion «importante» et s’est réjoui de la grande confiance dont sont empreintes les relations entre les pays arabes. Mohamed Daoudou a, par ailleurs, transmis ses salutations à ses frères ministres arabes et a souhaité «beaucoup plus de succès et de progrès», pour le peuple tunisien.
Cette trente-quatrième session a été consacrée à l’examen de la coopération interarabe en matière de lutte contre le terrorisme, la drogue et les stupéfiants. A ce sujet, les participants ont fait un tour d’horizon de l’état des relations entre les pays membres par rapport à la lutte contre le terrorisme, la drogue et la sécurité civile et une commission sécuritaire arabe de très haut niveau pourrait être mise en place.
Il a été, également, question de l’établissement d’une convention en matière de lutte contre les catastrophes naturelles. Les participants à cette nouvelle session des ministres ont décidé de la mise en place d’un office régional d’Interpole en Algérie et de l’institution d’une «Semaine arabe de lutte contre le terrorisme».
«Si ces menaces ne sont pas affrontées avec fermeté et détermination il peut y avoir de graves conséquences», a averti le ministre comorien en insistant sur la nécessité du renforcement de la coordination et de la coopération entre les services de sécurité arabes. Les moyens mis au service de la lutte contre le fléau du terrorisme ont dominé les travaux.
On se rappelle que lors de la trente-troisième session, mercredi 2 mars 2016, toujours à Tunis, le conseil des ministres avait adopté une résolution classant le Hezbollah libanais dans la liste noire des organisations terroristes. Selon les représentants des médias présents sur place, la Tunisie aurait voté en faveur de cette résolution alors que le Liban avait émis des réserves.